Experts

Orateur principal

  • Kevin Casas-Zamora (Costa Rica). Avocat costaricain. Il cumule actuellement les postes d’agrégé principal de recherches enpolitique extérieure et de l’Initiative pour l’Amérique latine du Brookings Institution et de conseiller pour le deuxième rapport sur la démocratie en Amérique latine du Programme de développement des Nations Unies. Il a récemment été vice-président du Costa Rica, de même que ministre de la Planification nationale et de la politique économique; deuxième vice-président de la République du Costa Rica; coordonnateur général et auteur de la plate-forme électorale du Dr Oscar Arias (Parti de Libération Nationale du Costa Rica); coordonnateur général et auteur principal du Rapport national sur le développement humain des Nations Unies; consultant/conseiller auprès du Programme sur la financement et la politique” de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES). Il est l’auteur de diverses études sur l’économique politique, les élections, la démocratisation et les relations civique-militaires en Amérique latine. Ses études comprennent un doctorat en sciences politiques de l’Université d’Oxford (2002), une maîtrise en politique et gouvernance de l’Université d’Essex (1993) et une licence en droit de l’Université du Costa Rica (1991).

 

Thèmes

GT1. Le rôle des droits humains et du développement par rapport à la Sécurité citoyenne

  • Carmelo Caballero (Paraguay). Avocat paraguayen, il est diplômé de la Universidad Católica Nuestra Señora de la Asunción, au Paraguay. Son cheminement de carrière a progressé dans les tribunaux et les universités à titre de professeur. Expérience juridique : consultant du Projet de transparence du Paraguay sur le financement de partis politiques au Paraguay (2008), observateur international au nom des cours électorales paraguayennes aux élections tenues dans plusieurs pays de l’Amérique latine (2008), coordonnateur général du Plan de fonctionnement des élections générales (2008), sous-ministre de la Sécurité intérieure relevant du ministère de la Sécurité intérieure du Paraguay (2008-2011). Expérience d’enseignement : professeur, École des sciences juridiques et diplomatiques, Universidad Católica Nuestra Señora de la Asunción (1993-2009); professeur, École des sciences juridiques et diplomatiques, Direction générale régionale de la Ciudad del Este (1993-2009); professeur, École de droit de la Universidad del Norte (2004-2006). Il est président du Tribunal électoral de l’Asociación de Fiscales del Paraguay.

 

  • Juan Faroppa Fontana (Uruguay). A obtenu un doctorat en droit et en sciences sociales de la Universidad de la República, en Uruguay. Expérience juridique : il a travaillé sous la direction du Secrétaire des Affaires intérieures de l’Uruguay (2005 – 2007); il a été membre du Secrétariat pour le suivi de la Commission de la paix, nommé par le président de la République, sur la recommandation de l’organisation Mères et familles de détenus et de personnes portées disparues (2008-2010). Expérience de consultant: Département des affaires politiques des Nations Unies; Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF); Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD); Institut interaméricain des droits de l’homme (IIDH); Organisation internationale pour les migrations (OIM); Agence de l’Espagne pour la coopération internationale au développement (AECID); Agence de la Suisse pour la coopération internationale au développement (ASCID); Banque de développement international (BDI). M. Faroppa Fontana a travaillé pour l’Organisation des Nations Unies dans le cadre de missions officielles au Salvador, au Guatemala, en Colombie, en Bolivie et au Honduras. Il a écrit plusieurs articles sur les droits de la personne et la sécurité du citoyen.

  

GT2. Aspects transnationaux de la Sécurité citoyenne

  • Eric L. Olson (États-Unis). Agrégé principal au Mexico Institute du Woodrow Wilson International Center for Scholars à Washington, DC. Il y supervise les travaux de l’établissement sur la coopération en matière de sécurité entre les États-Unis et le Mexique, et les recherches menées sur le crime organisé et le trafic de la drogue entre les États-Unis, le Mexique et l’Amérique centrale. Avant de se joindre au Wilson Center, il a occupé le poste de spécialiste principal au Department for Promotion of Good Governance à l’Organisation des États américains (2006-2007). Il a cumulé les fonctions de directeur par intérim des relations gouvernementales à Amnesty International USA et de directeur-conseil pour les Amériques (2002-2006). Il a témoigné à maintes reprises devant le Congrès américain. Il a participé à plusieurs reportages comme commentateur expert sur les droits de la personne, les politiques sur la drogue et le crime organisé. Il a rédigé plusieurs papiers sur les relations entre les États-Unis et le Mexique, la réforme électorale et démocratique au Mexique, la politique américaine sur les stupéfiants et la Colombie. Études : M.A., Affaires internationales, American University; B.A., Histoire et Enseignement secondaire, Trinity College.

 

  • Alejandra Mohor (Chile). Sociologue chilienne, détentrice d’une licence de l’Université du Chili. Elle oeuvre dans le domaine de la recherche et de l’étude des politiques publiques, de l’éducation et de la sécurité citoyenne. Dans ce dernier domaine, elle a coordonné divers projets exécutés par le CESC en Amérique centrale et au Mexique. Au cours des derniers huit ans, elle s’est consacrée à des thèmes liés à la sécurité citoyenne en matière de réformes des systèmes de justice et de la police, en tant que coordonnatrice de ce secteur au Centre d’études en sécurité citoyenne de l’Institut d’affaires publiques de l’Université du Chili. Depuis 2010, elle a assumé la coordination du secteur de la prévention du crime au sein de ce même centre, où elle mène diverses recherches et activités de vulgarisation et d’enseignement. Elle a notamment donné des cours en méthodologie de la recherche et en formulation d’indicateurs. Elle a organisé et participé en tant qu’enseignante lors de formations et de séminaires sur la sécurité citoyenne au niveau latino-américain.

 

GT3. Approches multidimensionnelles de la Sécurité citoyenne

  • Marco Antonio Rodríguez Corrales (Bolivie). Consultant bolivien. Nommé directeur national du Service national de réduction des risques par le président de la Bolivie (2002). Depuis 1998, il est consultant au Service national de la défense civile, au ministère de la Défense nationale et au ministère du Développement durable. À titre de gestionnaire de projet, il a promu la Loi sur la gestion et la prévention des risques de catastrophes naturelles no 2140, l’élaboration de la Loi modifiant la législation no 2335 et les règlements connexes (décret no 26739). Depuis 2003, à titre de membre de l’UNDAC, il a participé à dix missions de coordination et d’action au Guatemala, en Guyane, en République dominicaine, au Pérou, à Cuba, au Honduras, à Panama, en Haïti et en Colombie. En raison de son expérience et de ses antécédents professionnels, il a intégré l’équipe internationale de chargés de cours du BCAH, à Genève, en 2005, et les Chefs d’équipe en 2007. Études : Maîtrise en stratégie d’entreprise et en compétitivité à l’échelle mondiale (Bolivie); spécialisation internationale en planification stratégique et en gestion de la haute direction (Bolivie); spécialisation en gestion et contrôle financier (Chili-Bolivie); baccalauréat en gestion des affaires (Bolivie).

 

  • Gustavo Béliz (Argentine). Avocat argentin, détenteur d’une Licence de la Faculté de droit de l’Université de Buenos Aires. Il occupe actuellement le poste de spécialiste principal en modernisation de l’État pour la Banque interaméricaine de développement. Toutefois, sa carrière professionnelle s’est aussi déroulée dans le secteur public, plus spécifiquement au sein du cabinet de la République Argentine en tant que ministre de l’Intérieur, ministre de la Justice, de la Sécurité et des Droits humains, Secrétaire de l’Administration publique, président de l’Institut national d’administration publique contre le blanchiment d’argent, directeur du CLAD (Conseil latino-américain d’administration pour le développement). De plus, il a été sélectionné pour un mandat de quatre ans au Conseil de la Ville de Buenos Aires, en tant que président des secteurs de l’écologie et de l’environnement, ainsi que de la Commission du développement durable du Conseil de la Ville de Buenos Aires et pour le Sénat de l’Argentine (ville de Buenos Aires) pour une période de six ans. Il a renoncé au poste de sénateur pour occuper celui de ministre de la Justice, de la Sécurité et des Droits humains.

 

Groupe des femmes parlementaires : Réunion 07. Perspective de genre en matière de Sécurité citoyenne

  • Teresa Ulloa Ziáurriz (Mexique). Directrice régionale de la Coalition contre le trafic des femmes et des filles en Amérique latine et dans les Caraïbes (CATWLAC). Après avoir complété des études de licence en pédagogie de l’Institut national de pédagogie, elle a obtenu une maîtrise en sciences de l’éducation de la London School of Economics de l’Université de Londres, Angleterre. Elle a conclu ses études par une licence en droit de l’Université nationale autonome du Mexique. Elle a plaidé dans plus de 30.000 causes de viol de femmes et de filles en tant que représentante légale de l’auxiliaire du procureur général et a comparu à trois reprises devant la Cour d’immigration des États-Unis dans des cas d’asile politique pour cause de violence familiale, à titre d’experte sur les thèmes de la violence et de la discrimination de genre. Elle a également plaidé devant la Cour fédérale de l’État de New York dans un cas d’enlèvement, qui est par la suite devenu le premier antécédent d’application des conventions de La Haye en faveur de la mère et des enfants pour cause de violence familiale. Elle a participé à l’élaboration ou à la réforme d’innombrables lois fédérales et d’État, au Mexique et dans divers pays, et a évalué et conçu des politiques d’État et des plans nationaux pour prévenir et sanctionner la traite des personnes dans divers pays d’Amérique latine. Elle complète actuellement la nouvelle Loi pour prévenir et éliminer la traite des personnes et les délits connexes pour le Mexique, qui sera appliquée sur l’ensemble du territoire national.