ParlAmericas,l’Assemblée nationale du Belize et la Chambre des Sénateurs de Bolivie ont organisé la 13e Rencontre du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas, intitulée Renforcer la protection sociale au-delà de la COVID-19 : ce que disent les données
Aujourd’hui, ParlAmericas a clôturé sa dernière session virtuelle de la 13e Rencontre du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas, intitulée Renforcer la protection sociale au-delà de la COVID-19 : ce que disent les données et organisée avec l’Assemblée nationale du Belize et la Chambre des Sénateurs de Bolivie. Cette rencontre a réuni des parlementaires de 21 pays des Amériques et des Caraïbes, ainsi que du personnel parlementaire, des spécialistes et des représentants d’organisations de la société civile et de jeunes de tout l’hémisphère.
Parmi les discours principaux inaugurant les activités de la rencontre, il y a eu des entretiens sur la protection sociale entre l’honorable Valerie Woods, présidente de la Chambre des représentants du Belize et co-hôtesse de la rencontre; et Mme Isiuwa Iyahen, spécialiste des programmes dans le domaine de l’autonomisation économique et des statistiques au Bureau multi-pays de l’ONU Femmes pour les Caraïbes (disponible en anglais en format podcast). De plus, la sénatrice Yolanda Condo Ponce de Bolivie a interviewé la Dre Roxana Mauricio, spécialiste régionale de l’économie du travail à l’Organisation internationale du travail (OIT) (disponible en espagnol en format podcast).
La première session de la rencontre a eu lieu le 13 septembre et a consisté en un dialogue interparlementaire avec des spécialistes de l’ONU sur les bienfaits d’une protection sociale inclusive. Durant cette activité, des présentations ont été réalisées lors d’un panel modéré par la sénatrice Natalie Campbell-Rodriques (Jamaïque), par Dr Carlos Maldonado, spécialiste des questions sociales de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC); Dre Zahrah Nesbitt-Ahmed, directrice de recherche sur le genre et le développement du Bureau de recherche-Innocenti du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF); et Claudia Brito Bruno, experte en genre et systèmes sociaux et institutionnels de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Le 22 septembre, un dialogue parlementaire avec des représentants de la société civile et de la jeunesse a eu lieu. Modéré par la sénatrice Verónica Noemí Camino Farjat, vice-présidente du RPEG pour l’Amérique du Nord, ce dialogue a permis d’échanger sur les besoins les plus urgents pour répondre face à la pandémie et planifier une reprise durable à partir des données nouvelles et des expériences vécues durant la pandémie.
Cette 13e rencontre s’est achevée le 4 octobre avec une session plénière, durant laquelle était prévu un panel sur les expériences parlementaires en matière de promotion d’une protection sociale inclusive, modéré par l’honorable représentante Jezmi Barraza Arraut. De plus, la déclaration finale de la rencontre y a été adoptée et des élections à tous les postes du Comité exécutif du RPEG ont eu lieu, donnant les résultats suivants :
- Présidente – Sénatrice Verónica Noemí Camino Farjat (Mexique)
- Vice-présidente, Amérique du Nord – l’honorable Mobina Jaffer, sénatrice (Canada)
- Vice-présidente, Amérique centrale – membre de l’Assemblée nationale Kayra Harding (Panama)
- Vice-présidente, Amérique du Sud – représentante Jezmi Barraza Arraut (Colombie)
- Vice-présidente, Caraïbes – sénatrice Natalie Campbell-Rodriques (Jamaïque)
Concernant le thème de la 13e rencontre, le sénateur Andrónico Rodríguez, président de la Chambre des Sénateurs (Bolivie) et co-hôte de la rencontre, a déclaré : « Lorsqu’ils sont fondés sur des données de qualité et qu’une analyse de genre intersectionnelle est appliquée, les systèmes de protection sociale peuvent contribuer à lutter contre les causes structurelles des inégalités sociales et de genre. »
Comme l’a affirmé l’honorable Valerie Woods, présidente de la Chambre des représentants et co-hôtesse de la rencontre : « Il nous incombe à toutes et tous d’appliquer nos apprentissages à notre travail législatif afin de contribuer à renforcer nos systèmes nationaux de protection sociale selon les principes des droits de la personne, de non-discrimination et d’accès universel. Comme nous le savons, cela est d’autant plus urgent dû à la pandémie de COVID-19, ses répercussions directes sur la santé et les effets inégaux sur la population en termes socioéconomiques. »
Quant à la députée Maya Fernández Allende (Chili), présidente sortante du RPEG, elle a déclaré : « Nous avons compris qu’une collaboration large et multisectorielle est importante pour les bonnes gouvernance et promotion des services de protection sociale disponibles, et aide à éviter les obstacles pour y accéder. »