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juillet 20, 2022
ParlAmericas a célébré deux événements parallèles sur l’agriculture durable et l’économie circulaire dans le cadre de la Semaine du climat d’Amérique latine et des Caraïbes 2022

ParlAmericas a participé à la Semaine du climat d’Amérique latine et des Caraïbes 2022, qui a eu lieu du 18 au 22 juillet à Saint-Domingue, en République dominicaine. Organisée par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et le Gouvernement de la République dominicaine, la Semaine du climat d’Amérique latine et des Caraïbes 2022 avait pour objectif d’impliquer et d’autonomiser les parties prenantes pour favoriser l’action pour le climat dans tous les pays, toutes les communautés et toutes les économies d’Amérique latine et des Caraïbes. Anabella Zavagno, directrice générale adjointe de ParlAmericas, et la sénatrice Verónica Noemí Camino Farjat (Mexique), présidente du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas, ont participé à différents espaces de travail visant, entre autres, à faire avancer l’action climatique, à aborder les inégalités sociales, à investir dans un développement optimal pour les personnes et la nature, à explorer la résilience face aux risques climatiques, à promouvoir la transition vers une économie peu émettrice et à créer des partenariats pour relever les défis les plus urgents.

C’est dans ce cadre et aux côtés du Front parlementaire contre la faim en Amérique latine et dans les Caraïbes, réseau interparlementaire avec le soutien de la FAO et de la Coopération espagnole, que ParlAmericas a coorganisé un événement parallèle intitulé « Vers un système agroalimentaire durable et équitable : le rôle des parlements » le 19 juillet à Saint-Domingue en République dominicaine. Cet événement a rassemblé des parlementaires, des fonctionnaires parlementaires, des organisations paysannes ainsi que des organisations de femmes des Amériques et des Caraïbes pour échanger sur des pratiques législatives pouvant servir à assurer l’autonomisation et l’implication des femmes dans la construction de systèmes alimentaires durables.

Le dialogue a été modéré par Guadalupe Valdez, ambassadrice spéciale de bonne volonté de la FAO pour la Faim zéro. Y ont participé la sénatrice Verónica Noemí Camino Farjat (Mexique), présidente du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas, la députée Soraya Suarez (République dominicaine), coordinatrice nationale du Front parlementaire contre la faim, Elsa Sánchez, membre de l’Articulation nationale paysanne de la République dominicaine (ANC, de son sigle espagnol), et Sara Cognuck González, femme rurale et cofondatrice du Réseau sur les jeunes et le changement climatique du Costa Rica, ainsi que consultante de l’UNICEF.

La députée Soraya Suarez (République dominicaine) a déclaré : « C’est une véritable tragédie qu’aujourd’hui, en Amérique latine et dans les Caraïbes, 268 millions de personnes, principalement des femmes, souffrent d’insécurité alimentaire. Nous devons en urgence mobiliser des mesures parlementaires pour mettre fin à ce fléau dans tous nos pays. » Durant son intervention, elle a présenté les expériences de la Chambre des députés de la République dominicaine en la matière et les projets de loi sur l’alimentation scolaire et l’agriculture familiale.

La sénatrice Verónica Noemí Camino Farjat (Mexique) a parlé de l’importance des thèmes abordés durant cette rencontre et a fait part de l’expérience du Sénat du Mexique en termes d’inclusion des femmes rurales dans le travail parlementaire. Elle a ensuite affirmé : « Ce dialogue reflète le potentiel transformateur du travail parlementaire à l’écoute attentive du peuple. Il synthétise le travail que mène ParlAmericas pour promouvoir l’égalité des genres, le parlement ouvert et l’action pour le climat. Si nous souhaitons véritablement promouvoir une agriculture durable et résiliente face au changement climatique, il est nécessaire de créer des espaces comme celui-ci pour échanger des pratiques législatives entre parlementaires, et écouter et apprendre des points de vue des femmes rurales, dont les expériences et les savoirs enrichissent notre travail parlementaire. »

De même, l’événement « Créer des opportunités pour l’économie circulaire vers l’objectif de température de 1,5 °C » a été coorganisé le 20 juillet par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL), la Fondation Ellen MacArthur, la Coalition pour l’économie circulaire d’Amérique latine et des Caraïbes, ParlAmericas, Climate Technology Centre and Network (CTCN), la Banque interaméricaine de développement (BID) et Deuman.

Cet événement a permis de présenter des bonnes pratiques en matière de politique publique et des actions de différents secteurs concernant l’économie circulaire en tant qu’approche transversale pour contribuer à l’action pour le climat, et en particulier aux Contributions déterminées au niveau national (CDN). Y ont participé la sénatrice Verónica Noemí Camino Farjat (Mexique), présidente du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas;  Jimy Ferrer Carbonell, économiste de l’Unité d’économie du changement climatique au sein du Département du développement durable et des établissements humains de la CEPAL; Luisa Santiago de la Fondation Ellen MacArthur; Racquel Moses, CEO de The Caribbean Climate-Smart Accelerator; Diana Ramos Perez, responsable de la technologie climatique pour l’Amérique latine et les Caraïbes du CTCN; Cristhian Abanto, directeur commercial de Deuman; Julissa Baez, directrice exécutive de l’Association dominicaine de producteurs de ciment Portland (ADOCEM); et María Alicia Urbaneja, directrice exécutive d’ECORED.

La sénatrice Verónica Noemí Camino Farjat (Mexique) a déclaré à propos de cet événement : « La transversalisation de genre est un élément fondamental pour obtenir une économie circulaire effective et inclusive. Lorsque des décisions politiques sont prises pour promouvoir de nouveaux secteurs écoresponsables, il doit y avoir une considération consciente et délibérée des dimensions de genre, par exemple pour assurer l’égalité des perspectives professionnelles et la représentation tout au long de la chaîne de valeur et à tous les niveaux. »