ParlAmericas participe à l’événement « L’autonomisation économique des femmes comme outil contre la discrimination et la violence de genre »
Le mardi 23 novembre, l’événement « L’autonomisation économique des femmes comme outil contre la discrimination et la violence de genre » a eu lieu, organisé par la Mission permanente de la République dominicaine auprès de l’Organisation des États américains (OEA) et la Mission d’observation permanente de l’Espagne auprès de l’OEA.
Cet événement, qui visait à souligner l’importance d’autonomiser les femmes et les filles pour éradiquer la violence de genre, a également mis de l’avant le rôle des partenariats entre les gouvernements, les parlements, la société civile, le secteur privé et la population générale pour réaliser l’Agenda 2030 et ses Objectifs de développement durable (ODD) dans une perspective d’inclusion et d’égalité des genres afin de « ne laisser personne pour compte ».
Le panel, intitulé « Politiques publiques pour promouvoir l’autonomisation des femmes » et qui s’est déroulé en format hybride, était composé de la sénatrice Verónica Noemí Camino Farjat (Mexique), présidente du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas, la sénatrice Faride Raful (République dominicaine), la députée Carmen Calvo (Espagne), Mme Gina Watson, directrice du Bureau de l’égalité, du genre et de la diversité culturelle de l’Organisation panaméricaine de la santé, et Mme Raquel Coello, responsable de l’autonomisation économique des femmes du Bureau régional d’ONU Femmes.
Durant son intervention, Mme Raful a déclaré : « Le pays a progressé en matière de droits des femmes et d’autonomisation. Toutefois, des défis imminents demeurent. Il est donc important de concrétiser des partenariats avec des organismes internationaux afin de travailler ensemble pour atteindre les cibles des Objectifs de développement durable et ainsi améliorer les conditions de vie des femmes et des filles de nos pays, en surmontant ensemble les obstacles qui se dressent sur le chemin. »
Lors de son intervention, la sénatrice Camino a affirmé : « La pandémie a durement frappé le secteur informel, dont les femmes constituent une grande partie. Il est par conséquent essentiel que les gouvernements proposent des solutions et des outils innovants pour permettre aux micros et aux petites entreprises, dont la majorité sont gérées par des femmes, de développer leurs activités grâce à des financements et des technologies accessibles. » La présidente du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas a également reconnu l’importance de « promouvoir des réglementations habilitant les commerçantes et les commerçants à passer du secteur informel au secteur formel, permettant ainsi d’obtenir des données désagrégées et utiles à l’élaboration et la mise en œuvre de mesures et d’initiatives législatives répondant aux besoins de secteurs spécifiques. »