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juin 15, 2023
Le Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas inaugure un nouveau groupe de travail interparlementaire axé sur l’intelligence artificielle et les droits numériques

L’« Échange parlementaire virtuel sur l’intelligence et les droits numériques » organisé par le Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas a eu lieu ce matin. L’objectif était de réunir des parlementaires des Amériques et des Caraïbes pour discuter des effets du développement accéléré de l’intelligence artificielle (IA) sur le bien-être social.

La réunion, sous forme de table ronde, de discussions et de dialogues, a souligné la nécessité que l’Amérique latine et les Caraïbes, et le Sud global en général, participent de façon substantielle aux dialogues internationaux sur l’intelligence artificielle, afin que les cadres réglementaires et les modèles pour sa gouvernance soient élaborés selon des principes démocratiques et inclusifs et reflét ent les contextes, les besoins et la diversité culturelle et linguistique de l’hémisphère.

Durant cet événement, le Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas (RPO) a présenté son Caucus numérique, un nouveau groupe de travail qui sera composé de parlementaires engagés dans l’élaboration de propositions de gouvernance de l’IA fondées sur des approches législatives multidimensionnelles. Dans une déclaration publiée aujourd’hui, ParlAmericas invite les parlementaires d’Amérique latine et des Caraïbes à adhérer à cette initiative qui tient compte des débats de plus en plus nombreux dans le monde sur le potentiel transformateur de l’intelligence artificielle, et qui répond aux appels de différents secteurs à élaborer des propositions pour sa régulation.

L’honorable Brigid Annisette-George (Trinité-et-Tobago), présidente de la Chambre des représentants et vice-présidente de ParlAmericas, a inauguré la réunion avec un discours de bienvenue. L’honorable représentante Catherine Juvinao (Colombie), vice-présidente du RPO pour l’Amérique du Sud, et la députée Margarita Stolbizer (Argentine), ont quant à elles modéré la discussion entre les participants sur les priorités du travail législatif en matière de gouvernance inclusive de l’intelligence artificielle. Ont participé, en tant qu’intervenants, l’ambassadeur Washington Abdala, représentant de la Mission permanente de la République orientale de l’Uruguay auprès de l’Organisation des États américains (OEA) et président du Conseil permanent de l’OEA; le sénateur Kenneth Pugh (Chili), président des commissions de l’Éthique et de la transparence et de la Défense nationale du Sénat; et Cecilia Danesi, chercheuse à l’Institut des études européennes et des droits de la personne (UPSA).

Citations

Députée Luz Mary Alpízar (Costa Rica), vice-présidente pour l’Amérique centrale du Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas

« Comme nous l’avons vu aujourd’hui, des collègues parlementaires et des parlements de l’hémisphère travaillent avec dévouement sur des sujets liés à la technologie et aux droits numériques. Ces connaissances et expériences méritent d’être reconnues et partagées car elles constituent des bonnes pratiques pouvant enrichir les initiatives qui commencent à émerger en matière de gouvernance de l’intelligence artificielle. »

Honorable représentante Catherine Juvinao (Colombie), vice-présidente pour l’Amérique du Sud du Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas

« Le Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas présente aujourd’hui son Caucus numérique, un espace de travail parlementaire à partir duquel nous pourrons créer nos propres initiatives législatives qui non seulement reflètent le cadre réglementaire international en construction en matière de gouvernance de l’intelligence artificielle, mais également nos besoins, nos réalités et les contextes de l’hémisphère. »

Sénateur Kenneth Pugh (Chili)

« Il est important de comprendre le défi auquel nous, parlementaires, faisons face afin de pouvoir créer des cadres réglementaires pour la gouvernance de l’intelligence artificielle qui protègent les individus, défendent nos démocraties et favorisent une utilisation responsable et éthique de l’IA, puisque c’est ce à quoi nous devons aspirer. L’intelligence artificielle est une technologie disruptive qui, comme toute technologie, n’est ni bonne ni mauvaise en soi, mais dont les effets dépendront de son utilisation. »