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2020, 2021


8 février 2021

La CARICOM et le Bureau multipays de l’ONU Femmes pour les Caraïbes organisent une réunion multipartite pour une position coordonnée pour les Caraïbes en amont de la CSW65, avec le soutien de ParlAmericas et d’autres partenaires régionaux

Les 8 et 12 février 2021, le Programme sur le genre et le développement du Secrétariat de la CARICOM et le Bureau multipays de l’ONU Femmes pour les Caraïbes, ainsi que ParlAmericas, l’Institut caribéen pour le leadership des femmes (CIWiL) et l’Institut pour les études sur le genre et le développement de l’Université des Indes occidentales, organisent une réunion préparatoire en amont de la 65e session de la Commission de la condition de la femme de l’ONU (CSW65), reconnaissant qu’il est important que la région des Caraïbes se réunisse dans un contexte multipartite pour établir ses priorités et élaborer une position concrète avant cet événement mondial.

La CSW65 se déroulera au siège des Nations Unies du 15 au 26 mars, avec la possibilité de participer virtuellement. Le thème prioritaire est « Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique, élimination de la violence, réalisation de l’égalité des sexes et autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles ».

Cette réunion préparatoire, intitulée Construire une position coordonnée pour les Caraïbes pour la CSW65, rassemblera des ministres chargés des affaires de genre, des parlementaires, des responsables d’organismes nationaux pour l’égalité des genres, des représentantes et représentants de la société civile et des universitaires. Ces acteurs auront des conversations ciblées sur le processus de la CSW, le thème prioritaire de cette année, et la position de la CARICOM.

Cette réunion comportera différentes sessions, dont un panel parlementaire sur « L’Impact du leadership des femmes ». Ce panel sera modéré par l’honorable sénateur Ranard Henfield (Les Bahamas), vice-président pour les Caraïbes du Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas. Il inclura les présentations de l’honorable Pennelope Beckles (Trinité-et-Tobago), membre du parlement et ministre du Logement et de l’Urbanisme; et de l’honorable Dre Vindhya Persaud (Guyana), membre du parlement et ministre des Services humains et de la Sécurité sociale.

Comme l’a dit l’honorable Bridgid Annisette-George, vice-présidente de ParlAmericas, « soutenir le leadership des femmes est un objectif central en soi, et c’est aussi un objectif qui a des myriades d’impacts positifs sur l’inclusivité et la qualité de nos processus décisionnels et de leurs résultats. Il est essentiel de poursuivre la collaboration avec nos partenaires de tous secteurs pour s’assurer de promouvoir davantage la représentation des femmes dans la région, et les processus intergouvernementaux comme la CSW sont une excellente opportunité de dialogue ciblé et de réflexion menant à l’action ».

Le résultat de cette réunion sera l’adoption de la déclaration de la CARICOM pour la CSW65, qui renforcera l’alignement de la région et appuiera des initiatives visant des objectifs liés au leadership politique des femmes, à l’élimination de la violence et à l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles.

Pour plus d’information sur le travail de ParlAmericas et pour participer à cette réunion virtuellement, veuillez utiliser #ParlAmericasGEN.


9 décembre 2020

Condoléances suite au décès du membre de l’Assemblée nationale Bairon Valle

Suite au décès du membre de l’Assemblée nationale équatorienne Bairon Valle, ancien membre du Conseil de ParlAmericas, le mardi 8 décembre 2020, ParlAmericas présente ses sincères condoléances et ses sentiments de solidarité aux proches de M. Valle, aux membres de l’Assemblée National de l’Équateur et au peuple équatorien.

Son sens de responsabilité et son engagement envers les principes démocratiques font partie du précieux héritage que M. Valle nous laisse. On se souviendra de lui pour sa chaleur, sa gentillesse, sa disposition et son engagement personnel, en particulier au cours de son travail acharné en tant que représentant de l’Équateur au Conseil de ParlAmericas, où il a activement participé et apporté de précieuses contributions à la vision et à la stratégie de notre institution, ainsi qu’aux diverses réunions, visites d’étude et rencontres interparlementaires de haut niveau. De la même manière, nous nous souvenons de ses importantes contributions et de son travail en faveur de l’ouverture législative à l’Assemblée nationale de l’Équateur.

ParlAmericas et les parlementaires qui ont eu l’honneur de partager des espaces de travail et des échanges avec M. Valle seront éternellement reconnaissants.


9 décembre 2020

ParlAmericas participe au Séminaire international : Justice constitutionnelle et parlement ouvert, organisé par l’Institut national de la transparence, l’accès à l’information et la protection des données personnelles du Mexique

Les lundi 7 et mardi 8 décembre a eu lieu le Séminaire international :Justice constitutionnelle et parlement ouvert, organisé par l’Institut national de la transparence, l’accès à l’information et la protection des données personnelles (INAI) du Mexique, auquel Elizabeth Cabezas (Équateur), membre de l’Assemblée et présidente précédente de ParlAmericas, a participé. Ce séminaire avait pour but d’analyser les progrès en matière de justice et de parlement ouvert au Mexique. Y ont participé des spécialistes nationaux et internationaux représentant des institutions des pouvoirs judiciaire et législatif, des institutions publiques, des organisations de la société civile et le secteur universitaire.

Parmi les interventions magistrales et les panels réalisés le 7 décembre, a eu lieu le panel intitulé « L’institutionnalisation du parlement ouvert en Amérique latine », modéré par la commissaire Blanca Lilia Ibarra Cadena de l’INAI. Il visait à explorer sous plusieurs angles ce qu’est le parlement ouvert, comment les pratiques en la matière ont été améliorées dans la région, ainsi que les difficultés et les défis qui y persistent. Dans ce sens, Mme Cabezas a souligné que « ParlAmericas est parvenue à intégrer la politique du parlement ouvert dans de nombreux pays […]. En tant qu’ancienne présidente de l’Assemblée nationale, j’ai soutenu des modifications importantes de la loi organique sur la fonction législative, de telle sorte que la politique sur le parlement ouvert ne soit pas une initiative personnelle ni propre à la personne présidant l’organe législatif, mais qu’il s’agisse d’un mécanisme obligatoire et d’une façon de procéder ». La sénatrice Mónica Fernández (Mexique), présidente de la Commission de la Gouvernance et de la Commission technique pour l’Observatoire de la transparence législative et du parlement ouvert, a quant à elle rappelé les derniers efforts réalisés par le Sénat pour soutenir des mesures concrètes et des propositions sur la base d’un diagnostic présenté par l’Université autonome du Mexique, dans le cadre du travail de la Commission technique. Dans cet esprit, Mme Mercedes de los Santos, directrice de la Citoyenneté et des Institutions gouvernementales de la fondation Directorio Legislativo, a mentionné que les parlements peuvent garantir la diversité des personnes prises en compte dans l’élaboration des politiques publiques, facteur d’autant plus important dans un contexte difficile causé par la pandémie de COVID-19. Pour finir, le professeur Guillermo Cejudo Ramírez du Centre de recherche et d’enseignement en économie du Mexique a parlé de l’importance de se concentrer sur des initiatives sérieuses pour un parlement ouvert, en tenant compte non seulement de la transparence, mais aussi des espaces de délibération citoyenne et des parlementaires qui promeuvent ces sujets, et en cherchant de manière proactive les personnes qui ne sont pas entendues.

Pour obtenir plus d’information sur le travail de ParlAmericas, rendez-vous sur www.parlamericas.org et suivez @ParlAmericas sur les réseaux sociaux.


4 décembre 2020

ParlAmericas fait part d’expériences lors d’un séminaire international sur le rôle de la branche législative dans l’évaluation des politiques publiques

Du 2 au 4 décembre, la Chambre des députés du Brésil a organisé le séminaire international sur « Le Rôle du pouvoir législatif dans l’évaluation des politiques publiques » en collaboration avec son Association de consultants législatifs et d’inspecteurs budgétaires et financiers (Aslegis), l’Association de consultants et d’avocats du Sénat fédéral du Brésil (Alesfe), et le Syndicat des fonctionnaires du Congrès et de la Cour des comptes fédérale du Brésil.

Le 3 décembre, Mme Emilie Lemieux, directrice adjointe du Parlement ouvert et du Développement durable, a représenté ParlAmericas lors d’une table ronde sur l’évaluation des politiques publiques aux côtés de M. Richard Kelly, Bibliothèque de la Chambre des communes, Royaume-Uni; de la Dre Helaina Gaspard, directrice de la gouvernance et des institutions à l’Institut des finances publiques et de la démocratie; et de la Pre Fabiana Soares, Legislab, Université fédérale de Minas Gerais. Leur discussion a souligné l’importance du contrôle parlementaire des réponses gouvernementales face à la pandémie de COVID-19; l’intérêt de l’examen budgétaire, où l’argent est utilisé comme un prisme pour évaluer l’efficacité des politiques publiques; l’utilité de créer des mécanismes pour évaluer la mise en œuvre des lois adoptées; l’intérêt de créer des méthodes pour élaborer des textes législatifs favorisant l’accès à l’information et la responsabilité; et l’utilité d’améliorer le programme des formations juridiques pour les avocats qui rédigent des textes législatifs.

Mme Lemieux a exposé les principales difficultés et stratégies signalées par les parlements membres lors de la réunion virtuelle « Renforcer le contrôle des réponses à la pandémie de COVID-19 ». Elle a ensuite expliqué que « l’un des mécanismes par lesquels les parlements peuvent renforcer leurs capacités de contrôle est de définir un plan d’action pour un parlement ouvert ou des engagements législatifs dans un plan d’action pour un gouvernement ouvert, à travers le Partenariat pour un gouvernement ouvert. Au cours des années précédentes, le Congrès du Brésil a opté pour cette deuxième solution. Cela a entraîné la création d’un portail en ligne contenant des outils sur l’ouverture, la transparence et la participation, qui ont été utilisés par de nombreuses législatures locales. Des outils sont également en cours de développement pour améliorer la transparence de la progression des projets de loi tout au long du processus législatif. Ce type de plans, où les engagements sont cocréés par les parlements et des représentants de la société civile, permettent également de renforcer les mesures de responsabilité, ce qui peut consolider le travail de contrôle des parlements. Ils visent à améliorer les fonctions d’un parlement afin de renforcer la confiance entre les citoyens et citoyens et les institutions publiques; et cette confiance est essentielle alors que les nations sortent de cette pandémie mondiale et se reconstruisent. »

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25 novembre 2020

ParlAmericas célèbre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Le mercredi 25 novembre, la membre du Congrès Arlette Contreras (Pérou) a organisé la Rencontre internationale pour un Agenda femme parlementaire dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’objectif de cette rencontre était d’échanger des expériences et les principales avancées des parlementaires latino-américains en termes de réglementation pour assurer la lutte contre la violence envers les femmes. Un panel de parlementaires est intervenu, dont : la députée de province Mercedes Trimarchi (Argentine), la sénatrice et vice-présidente de la Section canadienne de ParlAmericas Rosa Gálvez (Canada), la députée Daniella Cicardini (Chili), la représentante Irma Luz Herrera (Colombie) et la sénatrice Antares Vázquez (Mexique), membre du Conseil de ParlAmericas.

La membre de l’Assemblée Karina Arteaga (Équateur), vice-présidente pour l’Amérique du Sud du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres, a également participé à ce panel de spécialistes. Elle a souligné l’importance d’un agenda régional commun permettant aux parlementaires et à la société civile, y compris aux jeunes, de s’unir pour échanger des expériences et des stratégies afin de lutter contre la crise de violence envers les femmes, laquelle a été exacerbée par la pandémie de COVID-19.

De même, pour célébrer le 25 novembre, ParlAmericas a lancé un entretien spécial avec l’activiste et politicienne Minou Tavárez Mirabal, fille de Minerva Mirabal. L’assassinat de Minerva et de ses sœurs, María Teresa et Patria, est à l’origine de la déclaration du 25 novembre comme la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’héritage de résistance des filles Mirabal face à la dictature de Trujillo en République dominicaine demeure une source d’inspiration pour les femmes qui œuvrent pour éliminer la violence de genre dans le monde entier. Durant cet entretien, qui a eu lieu à la Casa Museo Hermanas Mirabal, Mme Mirabal rappelle l’importance de maintenir les efforts sociaux et politiques pour éradiquer la violence contre les femmes, chemin inévitable pour atteindre l’égalité des genres.

Tout au long des 16 jours d’activisme contre la violence de genre (du 25 novembre au 10 décembre), ParlAmericas lancera une nouvelle série d’entretiens avec des parlementaires des Amériques et des Caraïbes dans lesquels ils partageront leurs points de vue sur la campagne Tous UNiS « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez! ». Ces entretiens, disponibles sur YouTube, sont une collaboration avec l’ONU Femmes, le Forum national des femmes des partis politiques du Panama (FONAMUPP) et l’Institut caribéen pour le leadership des femmes (CIWiL, de son sigle anglais),

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16 novembre 2020

ParlAmericas participe à la 3e Rencontre andine de jeunes ibéro-américains

La membre de l’Assemblée de l’Équateur Ana Belén Marín, présidente du Réseau parlementaire sur le changement climatique de ParlAmericas, a participé en tant qu’intervenante à la 3e Rencontre andine de jeunes ibéro-américains, organisée par l’ONG Jóvenes Iberoamericanos (« Jeunes ibéro-américains »), qui a eu lieu du 9 au 13 novembre 2020.

Ce dialogue a réuni de jeunes intervenants et leaders de Bolivie, de Colombie, du Pérou, de l’Équateur et du Venezuela, pour aborder des thèmes d’intérêt régional liés à l’éducation, à l’égalité des genres, à la durabilité, à la construction de la paix et à l’agriculture circulaire.

Mme Marín a réalisé une présentation lors de la clôture de l’événement, le 13 novembre, sur l’importance de la participation des jeunes en politique, en particulier sur des questions liées à l’égalité des genres et à l’action contre le changement climatique. Lors de son intervention, elle a souligné l’engagement de ParlAmericas à proposer des espaces de participation des jeunes dans les parlements de la région. Elle a mentionné des expériences comme la première édition de Jeunes femmes dans le leadership, qui a eu lieu en mars à Trinité-et-Tobago (YWiLTT, de son sigle anglais), et la 12e Rencontre du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres, Concevoir un avenir inclusif en partenariat avec les jeunes, qui a consisté en une série d’événements en ligne en septembre et en octobre de cette année.

Elle a terminé sa présentation en motivant les jeunes participantes et participants à s’engager en politique avec des propositions visant à servir leurs communautés. De la même manière, elle a fait part de stratégies que les parlements peuvent mettre en place pour promouvoir cette participation, comme des parlements de jeunes, des forums politiques et des programmes de mentorat.

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3 novembre 2020

ParlAmericas participe au premier Congrès virtuel de l’Assemblée des jeunes du Panama

Les 27, 28 et 29 octobre 2020, a eu lieu le premier Congrès virtuel de l’Assemblée des jeunes du Panama, organisé par la Direction nationale pour la promotion de la participation citoyenne de l’Assemblée nationale du Panama, avec le soutien de ParlAmericas et du Forum national des femmes des partis politiques (FONAMUPP). Ce congrès a réuni plus de 250 jeunes députées, députés, anciennes députées et anciens députés du Panama pour une série de présentations de spécialistes nationaux et internationaux. Les thèmes abordés étaient liés à la participation citoyenne, au leadership des jeunes et à l’inclusion de la dimension de genre dans les institutions parlementaires et les organisations de la société civile.

Au premier jour de l’événement, le mardi 27 octobre, la membre de l’Assemblée Ana Belén Marín (Équateur), présidente du Réseau parlementaire sur le changement climatique de ParlAmericas, a salué les membres de l’Assemblée des jeunes du Panama via une vidéo et a souligné l’importance de la participation des jeunes dans des domaines centraux comme le changement climatique et la promotion de l’égalité des genres. Dans son message, Mme Marín a enjoint aux jeunes de « s’engager en politique pour servir afin que les personnes qui ne sont pas entendues le soient ».

Emilio Rodríguez, chargé du programme de ParlAmericas sur l’égalité des genres, a ensuite modéré un panel sous forme d’entretien avec Selva Montealegre, experte en diversité et en inclusion et jeune activiste, sur l’importance de transversaliser la dimension de genre dans les institutions et les organisations, en particulier les organisations dirigées par des jeunes.

Le deuxième jour de l’événement, le mercredi 28 octobre, la membre du Congrès Arlette Contreras (Pérou) a salué les membres de l’Assemblée de jeunes dans une vidéo et a fait part de sa propre expérience en tant que jeune parlementaire, et a expliqué comment son activisme pour les droits des femmes l’a menée à entrer en politique. Mme Contreras a affirmé qu’« il est très important que l’État donne la priorité à la lutte pour les droits des femmes. C’est pourquoi je promeus l’agenda pour les femmes au sein du Congrès de la République ».

Au dernier jour de l’événement, le jeudi 29 octobre, l’honorable représentant Juan Carlos Losada (Colombie) a exprimé, dans une vidéo, son soutien aux membres de l’Assemblée des jeunes du Panama, soulignant le rôle fondamental des jeunes dans le développement de nos pays, et précisant que dans son cas, c’est l’activisme pour l’environnement qui l’a motivé à s’engager en politique. M. Losada a lancé un appel à « toutes et tous les jeunes de notre continent, pour que leur participation devienne les transformations que nous souhaitons pour l’Amérique latine ».

Natalí Casanova, chargée sénior du programme de ParlAmericas sur le parlement ouvert, a ensuite modéré un panel sous forme d’entretien avec Emerson Salguero, directeur de l’organisation guatémaltèque Involúcrate (« Engage-toi »), qui organise des programmes et des activités visant à promouvoir la participation politique des jeunes. Cet entretien a abordé des thèmes liés à la participation citoyenne et à l’activisme politique, tout en soulignant l’importance de garantir que ces efforts soient inclusifs et égalitaires.

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30 octobre 2020

Le Réseau mondial pour un parlement ouvert organise la Semaine mondiale pour l’ouverture législative (GLOW)

La 5e Semaine mondiale pour l’ouverture législative (GLOW) a été organisée du 26 au 30 octobre par le Réseau mondial pour un parlement ouvert (OPeN), un consortium composé de ParlAmericas, de Directorio Legislativo, du Réseau latino-américain pour la transparence législative, de l’Institut national démocratique, du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme et de la Fondation Westminster pour la démocratie, qui travaillent ensemble pour soutenir l’ouverture législative au niveau mondial.

Plus de 20 événements ont eu lieu, rassemblant plus de 2 500 participants, dont des parlementaires, des fonctionnaires des parlements et des OSC. Les activités ont été organisées par les parlements du Brésil, de la Colombie, du Costa Rica, du Chili, de l’Indonésie, de la Macédoine du Nord et du Paraguay; et par des OSC d’Arménie, du Mexique et d’Ukraine, qui ont présenté les concepts du parlement ouvert, contribué à l’élaboration et à la mise en œuvre d’engagements législatifs pour le Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) et discuté de stratégies numériques visant à garantir la continuité de ces efforts durant la pandémie, entre autres objectifs. GLOW a également coïncidé avec l’adoption d’une nouvelle Réglementation de la participation citoyenne par le Congrès du Chili, une initiative innovante découlant d’un engagement législatif du Plan d’action du Chili à augmenter la participation citoyenne au processus législatif.

Une conclusion principale de GLOW 2020 a émergé lors de la dernière session de la semaine, intitulée « Œuvrer à un État ouvert » (disponible en anglais et en espagnol). Cette session a réuni plus de 80 représentantes et représentants de parlements, de la société civile et du monde universitaire pour explorer comment les parlements peuvent contribuer davantage à mettre en œuvre et à contrôler les engagements nationaux dans le cadre du PGO. En soulignant le rôle essentiel de l’ouverture parlementaire dans les situations de crise, ce webinaire a également identifié la nécessité de renforcer la collaboration entre les branches exécutive, législative et judiciaire des États. La conversation a été modérée par Paul Maassen, chef de l’appui aux pays du PGO, et menée par Irina Pruidze, ancienne membre du Parlement de Géorgie; Paran Umar Tarawallie, greffier du Parlement de Sierra Leone; Cara F. Zwibel de l’Association canadienne des libertés civiles; et Maria Liz Sosa Studotti, membre du personnel du Sénat du Paraguay.

Une « approche d’État ouvert » envisage les défis et les opportunités que représente le gouvernement ouvert de façon globale dans toutes les branches et à tous les niveaux du gouvernement, et constitue une prochaine étape enthousiasmante pour le mouvement pour un parlement ouvert. Toutefois, elle exige également des mécanismes permettant la collaboration, la participation et la communication entre les pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif. Ces mécanismes peuvent prendre la forme d’accords nationaux de participation au forum multipartite sur le gouvernement ouvert national, ou d’engagements sur le parlement ouvert et la justice ouverte dans les plans d’action, en autres approches. Pour plus d’information, veuillez consulter la ressource de l’OPeN sur les parlements et le gouvernement ouvert (en anglais). De telles mesures renforceraient sans aucun doute la démocratie à cette époque où nous rencontrons des difficultés sans précédent.

Le contenu de ce communiqué de presse a été rédigé de manière collaborative par les partenaires de l’OPeN.


27 octobre 2020

ParlAmericas partage des expériences au Forum LegisTech 2020 : Conférence mondiale sur la transformation numérique dans le législatif

Les 26 et 27 octobre, Bússola Tech, une organisation brésilienne promouvant l’échange d’expériences et d’initiatives pour rapprocher les citoyens de leurs représentants grâce à la technologie, a organisé le LegisTech for Democracy « Conférence mondiale sur la transformation numérique dans le législatif ». Cet événement a réuni des spécialistes des secteurs public et privé, ainsi que des représentants de parlement du monde entier pour renforcer une communauté internationale pour la transformation numérique du pouvoir législatif. Le forum a fourni plus de 24 heures de contenu pour aborder les prochaines étapes pour les parlements ayant saisi l’opportunité présentée par la pandémie pour innover et passer rapidement aux sessions parlementaires virtuelles. Il a ciblé des stratégies visant à consolider l’ouverture parlementaire et à améliorer davantage l’application d’outils numériques pour renforcer les fonctions législative et de contrôle du parlement.

Mme Alisha Todd, directrice générale de ParlAmericas, a participé en tant qu’intervenante lors d’une session intitulée « La Coopération interparlementaire pour la transformation législative numérique ». Les intervenants Tiago Peixoto de la Banque mondiale et Andy Williamson de l’Union interparlementaire l’ont accompagnée durant cette session modérée par Luís Kimaid, PDG de Bússola Tech. Cette session a permis de réfléchir aux avantages et aux difficultés actuels des systèmes de délibération à distance, aux prochains domaines cibles pour la transformation numérique des parlements et au rôle des institutions multilatérales dans l’appui de ces initiatives. Mme Todd a souligné que « l’ouverture et la transparence doivent absolument rester les principes fondamentaux de toute stratégie de transformation numérique parlementaire, et que l’objectif de la modernisation doit surtout viser à permettre aux parlements de mieux remplir leurs fonctions pour obtenir de meilleurs résultats pour les citoyennes et les citoyens. La pandémie de COVID-19 a été un catalyseur pour l’innovation rapide, qui peut avoir un impact positif durable sur les pratiques parlementaires, en servant de tremplin vers un accès à l’information, une responsabilité et une participation du public renforcés. ParlAmericas continue de soutenir des initiatives comme celle-ci en favorisant la collaboration et les échanges entre pairs entre les parlements d’Amérique et des Caraïbes à travers son Réseau pour un parlement ouvert et son Réseau de fonctionnaires parlementaires pour le parlement ouvert, ainsi que les efforts de coordination de l’e-Réseau pour un parlement ouvert ».

Ce webinaire a permis d’échanger des expériences et des apprentissages pour aider à développer davantage les solutions parlementaires numériques, afin d’appuyer efficacement le travail des parlements du monde entier face aux défis qu’ils rencontrent dans leurs efforts pour poursuivre l’exercice de leurs fonctions essentielles et pour garantir des réponses efficaces et durables soutenant les citoyens et luttant contre cette pandémie.

Pour plus d’information sur le travail de ParlAmericas, rendez-vous sur www.parlamericas.org et suivez @ParlAmericas sur les réseaux sociaux.


7 octobre 2020

Lancement officiel de la Trousse d’outils sur la transparence législative, initiative du Réseau pour la transparence et l’accès à l’information, d’EUROsociAL+ et de ParlAmericas

Le jeudi 1er octobre 2020, la réunion virtuelle intitulée « Pas de confinement pour la transparence : lancement de la Boîte à outils sur la transparence législative » a eu lieu, initiative du Réseau pour la transparence et l’accès à l’information (RTA), du programme de l’Union européenne EUROsociAL+ et de ParlAmericas, visant à favoriser davantage la création et la mise en place de bonnes pratiques en matière de transparence au sein des parlements nationaux d’Amérique latine et des Caraïbes. Après un an de réunions pour élaborer cette publication, nous avons développé cinq outils en détail, à savoir la transparence active, les demandes d’accès à l’information, les données ouvertes, la communication et accessibilité, et la gestion de documents, qui intègrent une approche de genre et les Objectifs de développement durable de manière transversale. Ces outils contiennent des concepts et des considérations clés pour leur mise en œuvre, ainsi que des indicateurs et plus de 100 bonnes pratiques en la matière sélectionnées en Europe, en Amérique latine et aux Caraïbes. Plus de 80 personnes ont participé à cette réunion, représentant les organes garants de la transparence, des parlements, des organisations internationales et de la société civile, ainsi que des spécialistes et des journalistes de la région.

Pendant le discours de bienvenue, la sénatrice Blanca Ovelar (Paraguay), présidente du Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas, a souligné qu’« en étant transparents et en facilitant l’accès à l’information publique, nous cherchons à renforcer l’intégrité publique, la qualité des politiques, et, surtout, c’est une étape essentielle pour rendre le peuple autonome et relier beaucoup plus fortement la politique aux citoyennes et aux citoyens qui nécessitent notre attention ». Le Dr Gabriel Delpiazzo, président du Conseil exécutif de l’Unité d’accès à l’information publique de l’Uruguay, institution qui préside le RTA, a quant à lui souligné l’importance de cette boîte à outils et sa « capacité d’influence, ce qu’elle peut accomplir et le potentiel qu’elle représente à partir de sa mise en œuvre […]. Des parlements plus transparents permettent une plus grande participation citoyenne et une meilleure représentativité, ce qui entraîne une société plus démocratique ». Enfin, Mme Anna Herrero, représentante de la Direction générale de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne, a commenté que « nous sommes convaincus que les outils réunis dans ce document seront utiles aux parlementaires et aux fonctionnaires d’Amérique latine et des Caraïbes, et de l’Union européenne dans leurs efforts pour poursuivre les processus de modernisation et l’agenda pour un parlement ouvert, même dans des contextes aussi complexes que celui causé par la pandémie de COVID-19 ».

Suite à ces interventions, les étapes du processus de travail, les organisations impliquées et des aspects importants de la Trousse d’outils sur la transparence législative ont été présentés par Mme María José Méndez, consultante d’EUROsociAL+. Elle a également modéré le panel qui a suivi, auquel ont participé Mme Blanca Lilia Ibarra, commissaire de l’Institut national de la transparence, l’accès à l’information et la protection des données personnelles (INAI) du Mexique; le député Javier Macaya (Chili), vice-président du Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas; et M. Marcelo Espinel, directeur de projets de la Fundación Ciudadanía y Desarrollo, organisation qui coordonne le Réseau latino-américain pour la transparence législative. Après cette session, des bonnes pratiques figurant dans la publication ont été présentées par des fonctionnaires de parlements d’Amérique latine et d’Espagne. M. Miguel Ángel Gonzalo, chef de l’Unité de la coordination et de la planification de projets du Cabinet du secrétaire général du Congrès espagnol, a présenté des bonnes pratiques appliquées en Espagne et au Royaume-Uni en lien avec la transparence active et la communication et l’accessibilité. Pour représenter l’Amérique latine, Mme María Liz Sosa, directrice générale du Renforcement législatif et la Coopération externe du Sénat du Paraguay, et M Manuel Cotado, chef de la Direction de la modernisation, l’innovation, la transparence et le renforcement démocratique de la Chambre des députés d’Argentine, ont respectivement présenté la plateforme Congreso2030py et le Portail des données ouvertes, exemples de bonnes pratiques appliquant les ODD et le développement des données ouvertes. Cette session, modérée par M. Juan Carlos Chavarría, directeur du Département de la participation citoyenne de l’Assemblée législative du Costa Rica, a également compté des interventions et des consultations des participants.

Pour terminer cette activité, M. Adrián Alcalá, secrétaire de l’Accès à l’information de l’INAI; Jeremy Bentley, coordinateur de l’Accès public aux documents de l’Unité de la transparence du Parlement européen; et la sénatrice Antares Vázquez (Mexique), membre du Conseil de ParlAmericas, ont remercié les panélistes et les participantes et participants pour leurs contributions lors de cette réunion.

Pour accéder à la Trousse d’outils sur la transparence législative (en anglais, la version en français sera disponible sous peu) et obtenir plus d’information sur le travail du Réseau pour la transparence et l’accès à l’information (site web et Twitter), d’EUROsociAL+ (site web et Twitter) et de ParlAmericas (site web et Twitter), nous vous invitons à cliquer sur ces liens.


1 octobre 2020

ParlAmericas convoque des parlementaires et des jeunes d’Amérique et des Caraïbes à l’occasion de la 12e rencontre de son Réseau parlementaire pour l’égalité des genres

Avec le soutien du Congrès de Colombie et du Parlement de Grenade, ParlAmericas organise la 12e rencontre du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres, Concevoir un avenir inclusif en partenariat avec les jeunes. Cette rencontre consistant en une série d’événements en ligne en septembre et en octobre 2020 convoque des parlementaires de plus de 20 pays et des jeunes leaders issus de différentes organisations de jeunes de l’hémisphère.

Elle a été inaugurée avec deux interviews, l’une en anglais et l’autre en espagnol, qui ont permis de tenir d’importants dialogues intergénérationnels entre d’anciennes parlementaires et des femmes leaders. Dans l’interview en espagnol, Solangel Robinson, jeune leader panaméenne et membre du Forum national des femmes des partis politiques du Panama (FONAMUPP), a discuté avec Dre Cecilia López Montaño, économiste, ancienne ministre et ancienne sénatrice colombienne. L’interview en anglais s’est faite entre Dre Jean Augustine, ancienne ministre et ancienne parlementaire canado-grenadienne, et l’activiste Ashlee Burnett, présidente de la section de Trinité-et-Tobago de l’Institut caribéen pour le leadership des femmes (CIWiL, de son sigle anglais). Ces interviews abordent des thèmes comme l’inclusion politique des femmes, la violence de genre et l’économie du soin.

Deux sessions de travail en groupes intitulées « Promouvoir des solutions en matière d’égalité des genres avec des jeunes alliés » ont eu lieu durant la rencontre, l’une en anglais le 23 septembre et l’autre en espagnol le 25 septembre. Sont intervenus lors de la session en espagnol l’honorable représentant Germán Blanco, co-hôte de la rencontre et président de la Chambre des représentants de la Colombie; la députée chilienne Maya Fernández Allende, présidente du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres; et Mme Lucía Martelotte, coordinatrice de programmes de l’ONU Femmes Argentine.

La session en anglais a compté des interventions de l’honorable sénateur Chester Humphrey, co-hôte de la rencontre et président du Sénat de Grenade; l’honorable Bridgid Annissette-George, présidente de la Chambre des représentants de Trinité-et-Tobago; et Mme Tonni Brodber, représentante du Bureau multipays pour les Caraïbes de l’ONU Femmes.

Les groupes de travail ont permis aux parlementaires et aux jeunes leaders de participer à des dialogues constructifs autour des sujets suivants, abordés à partir d’une perspective d’égalité des genres : jeunes filles, filières STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) et avenir du travail; changement climatique et catastrophes; les femmes dans le leadership et la prise de décisions; coresponsabilité dans le travail de soin; violence de genre; et la santé des femmes.

La rencontre se terminera avec une session plénière, qui aura lieu le vendredi 2 octobre, et qui permettra d’explorer des mécanismes parlementaires et politiques pour favoriser l’inclusion des jeunes dans les espaces décisionnels, en tenant compte de l’égalité des genres. Cette session sera aussi l’occasion de recevoir les rapports des rapporteurs des groupes de travail et de lire la déclaration finale de la rencontre.

En tant que co-hôte de la rencontre, le président Germán Blanco a déclaré que « les jeunes d’Amérique et des Caraïbes ont, avec leurs réclamations, interpelé l’État et la société dans son ensemble, et pour répondre à cet appel, les parlements de l’hémisphère ont ouvert les portes du Congrès pour les recevoir et les écouter ».

Son co-hôte, le président Chester Humphrey, a fait part des progrès de la Grenade en matière d’inclusion politique des femmes, mais a rappelé « qu’il est essentiel de ne pas perdre de vue ces objectifs pour garantir que le progrès dans la représentation continue; la proéminence de différentes voix dans la prise de décisions est nécessaire pour assurer l’inclusivité des lois et des politiques que nous adoptons. »

En tant que présidente du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas, la députée Maya Fernández Allende a souligné l’importance de légiférer en tenant compte de la diversité des jeunesses qui « doit impérativement être prise en compte dans les propositions de politiques publiques pour les jeunes. Il faut insister sur la nécessité de disposer de données ventilées rendant compte de cette grande diversité de personnes ».

La membre de l’Assemblée équatorienne Elizabeth Cabezas G., présidente de ParlAmericas, a conclu que « les leçons apprises, les expériences partagées, les solutions innovantes que nous avons échangées pendant ces événements, serviront non seulement à orienter le travail parlementaire, mais aussi à insister sur la nécessité de renforcer des espaces de participation des jeunes dans les instances de délibération des partis politiques et des parlements ».

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28 septembre 2020

Des représentantes de ParlAmericas participent au Forum régional sur le parlement ouvert « Ouverture législative : expériences et défis pour la décennie à venir »

Le jeudi 24 septembre 2020 a eu lieu de Forum régional sur le parlement ouvert « Ouverture législative : expériences et défis pour la décennie à venir ». Il a été organisé par l’Institut national démocratique (NDI, de son sigle anglais) en Colombie, afin de présenter les avancées et les défis de la promotion de l’agenda pour un parlement ouvert par différents acteurs et pouvoirs législatifs dans la région, en tenant compte des impacts de la pandémie sur ces efforts et du rôle des organisations de la société civile pour réfléchir à l’avenir de l’ouverture législative.

Durant la première session, une conversation entre des parlementaires d’Argentine, du Chili, de Colombie et d’Équateur a eu lieu. La membre de l’Assemblée Elizabeth Cabezas (Équateur), présidente de ParlAmericas, y a participé. Les participantes et participants ont souligné l’importance de continuer de soutenir des initiatives et des engagements pour un parlement ouvert même durant la pandémie, étant donnée la contribution importante que ces efforts apportent pour une démocratie plus forte et inclusive, et leur influence sur les niveaux de confiance citoyenne envers le parlement. Dans cet esprit, Mme Cabezas a affirmé que « tous ces conflits (manque de confiance citoyenne envers la politique et ses institutions, conflits sociaux) doivent nous faire nous demander comment regagner la confiance du public, et surtout comment établir de nouvelles règles de cohabitation avec le public, permettant à cette représentation d’être mieux perçue, plus réelle, plus juste et équitable ». Les intervenants ont terminé cette session avec des réflexions autour des récentes initiatives adoptées pour un parlement ouvert, et des futurs thèmes à développer, comme les mesures réglementant les conflits d’intérêt et la responsabilité, les politiques sur les données ouvertes, le rôle des réseaux sociaux et les efforts pour lutter contre la désinformation, ainsi que l’innovation et la technologie au service de l’ouverture.

Cette conversation a été suivie d’une conférence magistrale sur l’avenir de l’ouverture législative, donnée par le docteur Rafael Rubio, professeur titulaire de l’Université Complutense de Madrid. Elle s’est achevée avec un panel sur la promotion de la transparence législative au sein des organisations de la société civile, modéré par Mme Natalí Casanova, chargée sénior du Programme pour un parlement ouvert de ParlAmericas. Mme Noel Alonso, directrice exécutive de la fondation Directorio Legislativo d’Argentine, et Mme Daniela Moreno, chercheuse de Congreso Visible (« Congrès visible »), un projet de l’Université des Andes de Colombie, ont participé à ce panel. Elles ont présenté les initiatives de leur organisation pour contribuer aux processus d’ouverture des parlements de leur pays, comme l’Indice de transparence législative développé par le Réseau latino-américain pour la transparence législative, comme instrument servant à mesurer la progression de cet agenda dans la région.

Ce forum régional s’est terminé avec les interventions du représentant Germán Blanco, président de la Chambre des représentants de la Colombie et ancien membre du Conseil de ParlAmericas. Il a d’ailleurs souligné la volonté politique soutenue des bureaux du parlement colombien à cocréer des plans d’action, qui a rassemblé non seulement les organisations de la société civile, mais aussi les présidents comme les fonctionnaires des chambres à la tête de bureaux essentiels au fonctionnement du Congrès de Colombie.

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23 septembre 2020

ParlAmericas participe au 8e dialogue sur l’Action pour l’autonomisation climatique (ACE) en Amérique et aux Caraïbes

La membre de l’Assemblée nationale Ana Belén Marín (Équateur), présidente de Parlementaire sur le changement climatique, est intervenue lors du 8e dialogue sur l’Action pour l’autonomisation climatique en Amérique et aux Caraïbes, organisé le 23 septembre 2020 par le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l’Alliance de l’ONU sur l’éducation, la formation et la sensibilisation du public.

Ce dialogue a réuni des fonctionnaires de gouvernement, des représentantes et représentants des Nations Unies et des organisations inter-gouvernementales, des organisations non gouvernementales et des universitaires, pour discuter de recommandations et de points de vue sur le travail à venir pour renforcer la mise en œuvre de l’Action pour l’autonomisation climatique (ACE), qui fait référence au travail prévu par l’Article 6 de la CCNUCC et par l’article 12 de l’Accord de Paris (2015), et à leurs six éléments : éducation sur le changement climatique, formation, sensibilisation du public, accès du public à l’information, participation du public et coopération internationale autour de ces questions.

La membre de l’Assemblée nationale Ana Belén Marín a parlé de l’importance de la cohérence politique de l’ACE dans toutes les branches du gouvernement et d’intégrer davantage les parlements dans ces efforts : « les parlementaires ont une position unique permettant d’influencer l’agenda national, de diffuser des informations aux citoyennes et citoyens, de créer des espaces et des canaux de participation du public à l’élaboration des lois, aux études législatives et au contrôle politique, ainsi que de contribuer à des initiatives nationales tout en tenant compte des besoins et des préoccupations du peuple dans leur circonscription. De plus, à travers leur fonction de contrôle, les parlementaires jouent également un rôle important consistant à suivre la mise en œuvre de l’ACE au niveau national, garantissant ainsi que ces programmes et initiatives soient efficaces et ne laissent personne pour compte. »

Ce dialogue fait partie d’une série de dialogues régionaux organisés dans le monde entier, et éclairera la négociation lors de la 52e session de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (OSMO) de la CCNUCC, chargé de suivre et d’examiner la mise en œuvre du programme de travail de Doha sur l’Article 6 de la CCNUCC.

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15 septembre 2020

ParlAmericas partage des expériences lors d’un webinaire sur la Technologie législative pour la démocratie à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie

Le mardi 15 septembre, Bússola Tech, une organisation brésilienne promouvant l’échange d’expériences et d’initiatives pour rapprocher les citoyennes et citoyens de leurs représentantes et représentants grâce à la technologie, a organisé le webinaire « Technologie législative pour la démocratie », qui a réuni des représentantes  et représentants de plus de 20 parlements du monde entier pour faire part de leurs expériences en matière de systèmes de délibération virtuelle pour les séances parlementaires et les réunions de comités. Mme Emilie Lemieux, directrice adjointe du Parlement ouvert et du Développement durable de ParlAmericas a rejoint des fonctionnaires des parlements du Brésil, d’Argentine, du Chili, d’Équateur, du Mexique et de Trinité-et-Tobago, entre autres, pour parler de ces expériences dans les Amériques et Caraïbes.

Les présentations ont montré que la pandémie de COVID-19 a été un catalyseur pour l’innovation rapide au sein des parlements car de nombreux parlements nationaux sont passés aux sessions et réunions virtuelles en adaptant des technologies ou en en adoptant de nouvelles. Les représentantes et représenants parlementaires ont présenté ces nouveaux systèmes et les processus qui ont permis de les mettre en place, ce qui a parfois nécessité de modifier le règlement ou la loi. Ils ont discuté de plusieurs problématiques concernant la sécurité, les pratiques de vote, la tradition, les écarts de connaissance et la numérisation d’autres aspects des processus administratifs, en plus de celles découlant du paysage politique dans leurs pays respectifs. Ils ont également parlé de la façon dont ces questions sont traitées pour établir des systèmes de délibération à distance efficaces.

Pour introduire ces expériences en Amérique et aux Caraïbes, Mme Lemieux a présenté un aperçu des difficultés et des solutions abordées par les parlements dans l’hémisphère, partagés lors des réunions virtuelles de ParlAmericas et de ses consultations pour l’élaboration de ressources autour des sessions parlementaires virtuelles. Elle a souligné l’importance de la transformation numérique, non pas comme une fin en soi, mais comme moyen pour moderniser les pratiques et permettre au parlement de mieux exercer ses fonctions pour obtenir de meilleurs résultats pour les citoyennes et citoyens : « Ces initiatives font partie d’un ensemble plus large d’efforts visant à créer des parlements plus ouverts et qui collaborent avec la société civile pour améliorer sans cesse leurs pratiques afin d’être plus transparents, de faciliter l’accès à l’information, d’être responsables face au public, de créer des opportunités de participation publique et de maintenir les normes éthiques les plus élevées. Il est important de garder ces objectifs en tête même lorsque les parlements fonctionnent à distance. »

Le webinaire a permis d’échanger des expériences pour appuyer le développement de solutions parlementaires virtuelles dans le monde entier, afin de relever des défis similaires que de nombreux parlements rencontrent dans leurs efforts pour poursuivre l’exercice de leurs fonctions essentielles et pour garantir des réponses efficaces et durables soutenant les citoyennes et citoyens et luttant contre cette pandémie.

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2 septembre 2020

Des parlementaires des Caraïbes anglophones échangent sur leur expérience nationale en matière d’adoption d’une approche sensible au genre de la gestion des catastrophes et des crises

Le mercredi 2 septembre, des parlementaires, des ministres et autres représentantes et représentants nationaux nommés des Caraïbes anglophones ont participé à une table ronde virtuelle intitulée Soutenir l’adoption nationale d’une planification sensible au genre face aux catastrophes et aux crises. Organisé par ParlAmericas, le Bureau multi-pays de l’ONU Femmes pour les Caraïbes, et le Parlement des Bahamas, ce dialogue ciblé a encouragé des réflexions sur les expériences nationales en matière d’adoption d’une approche intersectorielle de la gestion des catastrophes et des crises, renforçant la résilience et garantissant une réponse aux besoins différenciés de chacune et chacun.

Il a commencé avec une intervention des partenaires organisateurs, qui ont affirmé l’importance de ce sujet. « Il est vraiment essentiel, lorsque nous pensons aux catastrophes, et en particulier aux risques naturels, que nous pensions aux façons dont ces risques touchent différemment la vie des femmes, des hommes, des garçons et des filles. Nous devons essayer de comprendre pourquoi afin de mieux nous préparer. Ainsi, nous constatons que la sensibilité au genre est nécessaire non seulement dans la gestion des catastrophes et des crises, mais aussi dans le développement durable, » a déclaré Tonni Brodber, représentante adjointe du Bureau multi-pays de l’ONU Femmes pour les Caraïbes.

L’honorable Andy Daniel, président de la Chambre de Sainte-Lucie et membre du Conseil d’administration de ParlAmericas, a souligné le rôle que les responsables de décisions peuvent jouer dans cette mission, en ajoutant que « tandis que nous poursuivons nos fonctions de direction, nous devons procéder à un examen critique de notre gestion des risques naturels et biologiques associés à la COVID-19 de façon inclusive et sensible au genre ».

Ce sentiment a été partagé par l’honorable Halson Moultrie (Les Bahamas), président de l’Assemblée des Bahamas et hôte de la réunion, qui a déclaré : « Selon moi, l’objectif de notre parlement doit être d’établir un environnement sensible au genre et collaboratif afin de créer des mécanismes durables non concurrentiel pour une participation et un renforcement des capacités holistique. Ces mécanismes doivent inclure des programmes éducatifs, l’assistance technique aux pays ayant des faiblesses identifiées, l’aide psychosociale et à la coordination, la formation dans le domaine de la santé, et des protocoles et procédures sensibles au genre. »

Le modérateur et sénateur Ranard Henfield (Les Bahamas) a ensuite guidé les participantes et participants durant une discussion structurée visant à partager les principaux domaines de progression et d’opportunités d’amélioration dans l’élaboration et la mise en place de plans inclusifs de gestion des catastrophes et des crises.

Cette réunion s’est terminée avec un discours de la Dre Mildred Hall-Watson, présidente du Sénat des Bahamas. Elle a résumé les initiatives prometteuses abordées durant la rencontre et qui aident activement les populations les plus vulnérables dans la région. Elle a également souligné l’importance de continuer à se demander comment la justice et les services répondent aux besoins fluctuants des femmes et d’autres groupes en situation de crise. Elle a insisté sur le fait que cette réunion doit être considérée comme le début d’un dialogue et non comme une conclusion.

Cette table ronde virtuelle est la deuxième activité issue d’une collaboration entre ParlAmericas et le Bureau multi-pays de l’ONU Femmes pour les Caraïbes visant à aider les parlements et les gouvernements nationaux à institutionnaliser une approche de genre dans leur gestion des catastrophes et des crises; la première concernait l’adoption d’une telle approche durant la pandémie de COVID-19. Les leçons de cette session et les contributions importantes recueillies lors du dialogue en table ronde informeront de nouvelles activités et ressources pour l’action législative et gouvernementale.

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28 août 2020

Dans le cadre d’un webinaire, ParlAmericas partage des expériences sur la coopération régionale interparlementaire en faveur de la transformation numérique

Le vendredi 28 août, Bússola Tech, organisation brésilienne qui promeut l’échange d’expériences et d’initiatives pour rapprocher les citoyennes et citoyens de leurs représentantes et représentants à l’aide d’outils technologiques, a organisé le webinaire « Coopération régionale interparlementaire en faveur de la transformation numérique ». L’objectif était de dialoguer sur les expériences, défis et opportunités pour faire avancer des stratégies permettant de renforcer l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le cadre de la collaboration et des synergies entre parlements. Les participantes et participants à ce webinaire incluaient Mme Alisha Todd, directrice générale de ParlAmericas ; M. Marcio Coimbra, directeur exécutif du programme Interlegis du Sénat fédéral du Brésil ; et M. Fábio Almeida, responsable de politique publique chez Bússola Tech. Le panel a été animé par M. Luís Kimaid, directeur exécutif de Bússola Tech.

Au cours des interventions, les panélistes ont souligné l’importance de la collaboration au niveau régional comme local entre les parlements sur leurs expériences et défis en lien avec les progrès accomplis pour poursuivre leurs travaux à distance pendant la crise due à la pandémie de COVID-19, dans le cadre de leurs actions en faveur de la transformation numérique. Ils ont également mis en lumière les différents forums et espaces internationaux existants pour favoriser cette collaboration, notamment l’Union interparlementaire, le Partenariat pour un gouvernement ouvert et ParlAmericas. Dans sa réflexion sur ce webinaire, Mme Todd a souligné que « nous vivons actuellement une crise sans précédent, et dans ce cadre les fonctions législatives, de représentation et de contrôle politique des parlements sont plus importantes que jamais, car les gouvernements doivent intervenir de manière rapide et efficace pour atténuer les graves effets socio-économiques de la pandémie. La diplomatie parlementaire est un outil fondamental pour que les législatrices et législateurs échangent idées et bonnes pratiques pour orienter leur travail et renforcer leurs propres pratiques, afin de bâtir un parlement toujours plus ouvert et transparent, qui réponde aux besoins des citoyennes et citoyens. » En outre, ont été mises en lumière les interrelations entre l’agenda numérique et les efforts en faveur d’un parlement ouvert déployés dans la région, et leur potentiel d’accroître la participation publique et les niveaux de confiance dans le pouvoir législatif, une part fondamentale du système démocratique.

Le webinaire s’est achevé en mettant l’accent sur les activités réunissant parlementaires et fonctionnaires des parlements, qui constituent des espaces permettant d’avancer ces objectifs et de favoriser l’innovation ; ainsi que sur l’importance que les bureaux ou personnes chargées des relations extérieures des parlements travaillent conjointement avec ces organisations internationales pour tirer parti des opportunités d’apprentissage et de génération de synergies entre les parlements.

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25 août 2020

Des parlementaires et fonctionnaires des parlements des Amériques ont participé à une réunion virtuelle sur l’importance du contrôle politique face à la pandémie de COVID-19.

Le vendredi 21 août 2020, ParlAmericas et la Chambre des représentants d’Uruguay ont tenu une réunion virtuelle portant sur la fonction de contrôle politique des parlements dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Des parlementaires et fonctionnaires des pouvoirs législatifs de 17 pays des Amériques ont pris part à cette activité.

La réunion a été inaugurée par le représentant Martín Lema (Uruguay), président de la Chambre des représentants, qui a souligné l’importance du contrôle politique pour renforcer la confiance du public : « Même avant la COVID-19, le parlement d’Uruguay s’était proposé de renforcer la portée de ses fonctions de contrôle politique face aux demandes publiques croissantes de plus de transparence et de redevabilité. »

La sénatrice Blanca Ovelar (Paraguay), présidente du Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas, a prononcé un discours de bienvenue au cours duquel elle a mis en avant le contrôle politique comme tâche inaliénable des parlements : « En tant que législatrices et législateurs, nous devons prendre des mesures pour exiger au gouvernement la redevabilité nécessaire et nous assurer que ses politiques se conforment aux objectifs attendus ; que ce soit au travers du travail en comité, de la demande de rapports, de la présentation d’interpellations, de l’organisation d’audiences publiques ou de la formation de comités spéciaux, comme nous l’avons fait au Sénat du Paraguay afin de mettre en place un audit approfondi de l’utilisation des ressources. »

La membre de l’Assemblée nationale Elizabeth Cabezas (Équateur), présidente de ParlAmericas, a remercié les participantes et participants et a souligné le rôle essentiel joué par le contrôle politique dans le contexte du grave impact socioéconomique de la pandémie dans la région : « Le contrôle parlementaire, fondamentale pour l’utilisation transparente des ressources publiques, revêt une importance particulière face aux impacts économiques profonds de la pandémie, qui exigent de faire preuve d’efficacité pour répondre aux besoins des citoyennes et citoyens ».

Le panel a été animé par la représentante Silvana Pérez Bonavita (Uruguay) et a inclus les présentations de législatrices et législateurs appartenant à des comités parlementaires chargées d’exercer le contrôle politique des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence face à la COVID-19. Les participantes et participants comprenaient le membre du Congrès Alberto de Belaunde (Pérou), président du Comité spécial multipartite chargée de l’atténuation et de l’adaptation face au changement climatique ; la membre de la Chambre des députés Jimena López (Argentine) du Comité des femmes et de la diversité ; la sénatrice Esperanza Andrade (Colombie) du Comité juridique pour l’égalité des femmes ; le sénateur Confúcio Moura (Brésil), président du Comité mixte pour le suivi de la situation fiscale et de l’exécution budgétaire et financière des mesures relatives au coronavirus ; la sénatrice Antares Vázquez (Mexique) du Comité de la santé et du Groupe pluriel COVID-19 du Sénat de la république et membre du Conseil de ParlAmericas ; la membre de l’Assemblée législative Silvia Vanessa Hernández (Costa Rica), présidente du Comité de questions financières ; et le sénateur Agustín Amado Florentín (Paraguay), président du Comité bicaméral du Congrès de contrôle des ressources prévues par la loi d’urgence sanitaire N° 6524 et membre du Conseil de ParlAmericas.

Suite aux présentations, la représentante Pérez Bonavita a animé une discussion interparlementaire qui a donné lieu à des réflexions supplémentaires de parlementaires sur les défis posés par le contrôle politique dans un contexte de pandémie. La réunion s’est achevée par le discours de clôture du membre de la Chambre des députés Javier Macaya (Chili), vice-président du Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas, qui a remercié les participantes et participants de leurs contributions au dialogue.

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21 août 2020

Réunion interparlementaire pour promouvoir l’action législative en faveur de la conservation de la biodiversité marine dans l’océan Pacifique Sud

Le lundi 17 août, ParlAmericas et l’Assemblée nationale d’Équateur ont tenu une réunion avec les pouvoirs législatifs du Chili, de Costa Rica, d’Équateur et du Pérou pour dialoguer sur les travaux et les expériences de ces parlements en matière d’adoption de mesures encourageant la pêche durable et la protection des espèces marines menacées d’extinction, dans le respect des normes internationales existantes qui incluent des mesures de régulation et de contrôle en vue de la protection des océans.

Le président de l’Assemblée nationale César Litardo (Équateur) a inauguré la réunion en soulignant l’importance de travailler ensemble pour la conservation de la biodiversité marine : « La seule façon de trouver une solution directe à ces processus est de la chercher de façon solidaire et concertée… Au nom de la législature de l’Équateur, au nom de notre présidence, vous pouvez compter sur tout notre appui pour travailler de pair avec la région et nous unir tous autour de l’objectif de protéger nos mers et nos écosystèmes, ainsi que de chercher des stratégies conjointes durables pour le développement de la région et du monde. »

La membre de l’Assemblée nationale Elizabeth Cabezas (Équateur), présidente de ParlAmericas, a mis en avant l’importance de la diplomatie parlementaire pour aborder les questions environnementales et appuyer les progrès de l’Agenda 2030 pour le développement durable, et a souligné que : « Chez ParlAmericas, institution parlementaire composée par les pouvoirs législatifs d’Amérique et des Caraïbes, nous plaidons pour un dialogue politique coopératif et pour le renforcement du système démocratique…. Notre environnement et le changement climatique ne connaissent pas de frontières : la santé environnementale et humaine dépend donc de notre capacité à travailler ensemble pour explorer des moyens d’atteindre un équilibre social, économique et environnemental qui tiennent compte des générations futures. »

La réunion a compris la présentation du Dr Alejandro Flores Nava, officier principal de pêche et d’aquaculture, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO d’après le sigle en anglais) pour l’Amérique latine et les Caraïbes, qui a évoqué l’état des pêches dans le bassin du Pacifique Sud-Ouest, les défis et les avantages socioéconomiques de la mise en œuvre de mesures visant à préserver et à maintenir des niveaux durables de stocks de poissons.  L’avocate María Amparo Albán, associée principale de l’Institut interaméricain de justice et durabilité (IIJS) a apporté une perspective juridique sur le sujet, en adéquation avec le principe de précaution, et a présenté les cadres légaux et accords environnementaux multilatéraux pertinents pour la conservation marine dans le Pacifique Sud.

Les présentations ont été suivies par un dialogue interparlementaire, au cours duquel sont intervenu(e) les représentant(e)s des parlements invités. Ils et elles ont présenté les mesures prises et les défis rencontrés par les parlements en lien avec la conservation de la biodiversité marine et la régulation de la pêche, pour atteindre l’Objectif de développement durable 14, « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines ». La réunion s’est achevée par un discours de clôture de la membre de l’Assemblée nationale Elizabeth Cabezas, présidente de ParlAmericas.

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24 juillet 2020

ParlAmericas participe au Forum virtuel organisé par le Congrès de la République du Pérou sur les expériences et les défis post-COVID-19 pour les parlements d’Amérique

Le vendredi 17 juillet, le Congrès de la République du Pérou, avec le soutien de ParlAmericas, a tenu le Forum virtuel « Les Parlements en Amérique : expériences et défis post-COVID-19 ». L’objectif du Forum était de partager et d’échanger des idées essentielles sur l’établissement de priorités et le fonctionnement du parlement, en tenant compte des expériences et défis qui ont surgi avec la pandémie, ainsi que des enjeux futurs. On comptait parmi les conférenciers le membre de la Chambre des députés Javier Macaya (Chili), vice-président du Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas ; la sénatrice Rosa Gálvez (Canada), vice-présidente du Réseau parlementaire sur le changement climatique de ParlAmericas ; et le membre du Congrès Leonardo Inga (Pérou), président de la Commission spéciale multipartite COVID-19.

Le chef du Bureau de coopération internationale du Congrès de la République du Pérou, Javier Salinas, s’est chargé de prononcer le discours de bienvenue. Le membre du Congrès péruvien Rolando Ruíz, membre du Conseil de ParlAmericas, est également intervenu, en faisant observer que « dans l’actuel panorama complexe auquel nous sommes confrontés, il s’avère indispensable de pouvoir entendre les expériences des autres pays. Ainsi, nous nous enrichissons de ces échanges en gardant bien à l’esprit que les mesures que nous adoptons doivent fondamentalement contribuer à la récupération économique et sociale, en préservant et garantissant une démocratie saine, qui offre les mêmes opportunités à toutes et tous. »

Au cours de sa présentation, le membre de la Chambre des députés Macaya a souligné que les efforts déployés en faveur de l’ouverture législative ont été essentiels pour que le Congrès national du Chili fonctionne en continu. Il a ajouté que « nous avons anticipé l’avenir en ce qui concerne la transparence et la nécessaire participation des citoyennes et citoyens autonomisés (…) aujourd’hui, le travail que nous accomplissions est scruté de près. C’est pour cette raison que les concepts liés au parlement ouvert, comme la transparence et la probité dans le travail parlementaire, seront de plus en plus présents. » Pour sa part, la sénatrice Gálvez a centré sa présentation sur l’importance du contrôle politique pour une récupération économique durable et inclusive. Elle a remarqué qu’« environ 80 % des Canadiens interrogés par des enquêtes ont répondu qu’ils veulent une récupération verte, plus propre, plus intelligente et plus durable. Cette récupération doit donc aborder trois axes : les engagements climatiques et environnementaux, une transition juste pour les travailleuses et travailleurs, et une économie durable et inclusive. » Enfin, le membre du Congrès Inga a évoqué comment le parlement péruvien fait face à la crise actuelle, en soulignant que « la pandémie a affecté différents secteurs de notre économie, et pour cette raison, nous avons mis en place cinq groupes de travail au sein de notre commission. L’un d’eux contrôle la passation des marchés des biens et services acquis au cours de cette situation d’urgence, tandis qu’un autre se concentre sur le suivi des mesures adoptées par le pouvoir exécutif dans le domaine de la santé. »

Le Forum virtuel s’est achevé par un discours du membre du Congrès Guillermo Aliaga, deuxième vice-président du Congrès de la République du Pérou, qui a remercié les intervenantes et les intervenants de leur participation, ainsi que de leur engagement pour faire face à la crise actuelle.

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22 juillet 2020

ParlAmericas co-organise une réunion virtuelle sur la sensibilité au genre et la résilience aux catastrophes pendant la crise de la COVID-19

Aujourd’hui, ParlAmericas a tenu une réunion virtuelle en collaboration avec le Bureau multipays pour les Caraïbes (MCO d’après le sigle en anglais) d’ONU Femmes et le Parlement de Sainte-Lucie sur le sujet du renforcement de la résilience pendant la crise de la COVID-19 dans les perspectives de l’égalité des genres et du développement durable. La réunion a rassemblé plus de 85 parlementaires, fonctionnaires des gouvernements et des parlements, et organisations de la société civile provenant des membres anglophones de ParlAmericas. 

L’ordre du jour incluait des présentations sur les bonnes pratiques ainsi que de nouvelles données et des publications récentes susceptibles de soutenir les législateurs et les responsables politiques dans leurs processus de prise de décision pendant la pandémie COVID-19. 

Les exposants étaient Mme Elizabeth Riley de l’Agence caribéenne de gestion des catastrophes et des réponses aux urgences (CDEMA d’après le sigle en anglais) ; Angie Dazé de l’Institut international du développement durable (IIDD) ; Massimiliano Tozzi du projet EnGenDER du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) ; et M. Jack Hardcastle de l’Association des parlementaires du Commonwealth (APC), qui a partagé une trousse d’outils adaptée aux besoins des parlementaires des petits états pour éclairer leurs travaux sur le changement climatique.  En outre, des représentants de ParlAmericas et du MCO d’ONU Femmes ont présenté de nouvelles publications sur la réponse à la crise de la COVID-19, notamment une analyse des réponses législatives dans une perspective d’égalité des genres et de la résilience aux ouragans transformatrice en matière de genre.

Suite aux présentations, les participants à la réunion se sont engagés dans un dialogue et ont échangé des informations sur les mesures prises dans leurs pays pour atténuer les conséquences socio-économiques de la COVID-19 et mieux reconstruire. Cela a compris une discussion sur les mesures proactives visant à contrer la double menace que représente pour les Caraïbes la saison des ouragans dans le contexte de la pandémie. 

Dans son discours d’introduction, Mme Tonni Ann Brodber, représentante du Bureau multipays pour les Caraïbes d’ONU Femmes, a souligné l’importance des partenariats multisectoriels pour travailler sur ces thèmes dans la région. Elle a observé « Chez ONU Femmes, comme chez nos agences sœurs et nos partenaires dans cette initiative, nous avons dû adapter notre réponse humanitaire pour gérer l’impact de la COVID-19, en tenant compte des besoins différents mais tout aussi importants des femmes et des hommes, des filles et des garçons. La bonne nouvelle est que pour nous, l’adaptation consistait à déterminer une nouvelle façon de travailler, qui nous a rendus plus résilients. Le contenu de notre travail n’a pas tant évolué, car notre mission est au cœur du développement durable et de l’atteinte des ODD. Planifier, préparer et atténuer les catastrophes en tenant compte les réalités vécues par les hommes, les femmes, les garçons et les filles est une forme de programmation transformatrice en matière de genre. »

L’honorable Andy Daniel, président de l’Assemblée législative de Sainte-Lucie, a ensuite donné un discours d’introduction en sa qualité d’hôte et de vice-président pour les Caraïbes du Réseau parlementaire sur le changement climatique de ParlAmericas. Il a souligné « Dans la mesure où les îles des Caraïbes sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique et aux catastrophes liées aux risques naturels, nos pays entreprennent une planification soigneuse chaque saison des ouragans pour nous assurer de mettre en place toutes les précautions nécessaires pour protéger nos peuples. Le défi supplémentaire de la COVID-19 implique qu’une préparation mûrement réfléchie est encore plus essentielle. Nous devons être certains de tenir compte des besoins divers de notre population afin d’assurer la sécurité et le bien-être de tous. »

Via une vidéo, la présidente de ParlAmericas Elizabeth Cabezas, membre de l’Assemblée nationale d’Équateur, a salué les délégués présents à la réunion. Mme Cabezas a affirmé que « ParlAmericas croit profondément en l’importance d’examiner toutes les questions en adoptant les perspectives de l’égalité des genres et de la durabilité. Cette réunion ouvre un espace pour un dialogue critique et collaboratif entre divers acteurs de la région sur la manière d’agir face aux différentes formes de catastrophe, qui doit être éclairée par les besoins des femmes et des groupes vulnérables, et inclusive dans sa conception et sa mise en œuvre. » 

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16 juillet 2020

ParlAmericas contribue au dialogue avec des représentants des parlements du Chili et de la Colombie au cours de la session de la Commission des amendements constitutionnels d’Équateur relative à la proposition bicamérale au sein du parlement

Le lundi 13 juillet, ParlAmericas a enrichi de perspectives régionales les débats actuels qui se sont tenus lors de la Commission des amendements constitutionnels de l’Assemblée nationale d’Équateur, présidée par la membre de l’Assemblée nationale Elizabeth Cabezas, présidente de ParlAmericas, portant sur un projet de Réforme partielle de la Constitution de la république d’Équateur qui propose le bicaméralisme au sein de l’institution législative. Le sénateur Rodrigo Lara de Colombie et Miguel Landeros, secrétaire général de la Chambre des députés du Chili, ont partagé les visions internationales à cet égard.

Au cours de la session, le sénateur Lara et monsieur Landeros ont présenté les structures et les attributions des chambres hautes et basses de leurs parlements respectifs, en soulignant les avantages et les inconvénients du système bicaméral. Le sénateur Lara a rappelé qu’« en dépit du fait que les deux chambres disposent d’attributions très semblables, en Colombie le bicaméralisme a été un facteur déterminant pour renfoncer la branche législative et atténuer le pouvoir de l’exécutif ». De son côté, monsieur Landeros a considéré qu’« avant de décider de la composition du parlement, il est important d’analyser le régime de gouvernement afin de définir les attributions que le congrès doit posséder en vue d’assurer une gouvernance efficace ».

Par la suite, les membres de la commission au sein de l’Assemblée ont posé des questions aux panélistes dans l’intention de préciser certains détails associés à la procédure et au fonctionnement de la gestion administrative de chaque chambre. Pour finir, la membre de l’assemblée Elizabeth Cabezas a remercié les panélistes de leurs présentations et de leur participation à cet important dialogue et a souligné qu’« ils ont profondément contribué à ce débat cherchant comment renforcer l’institution législative et, ainsi, améliorer le fonctionnement et la gestion du parlement équatorien ».

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10 juillet 2020

Réunion en ligne avec des fonctionnaires —Protocoles d’action en cas de harcèlement sexuel au sein des parlements latino-américains

Aujourd’hui, ParlAmericas a tenu un webinaire d’ordre technique sur des protocoles d’action en cas de harcèlement sexuel au sein des parlements d’Amérique latine. Cette réunion virtuelle a rassemblé des fonctionnaires  spécialisés  dans  le  domaine  du  genre  venus d’Argentine, du Chili, de la Colombie, du Costa Rica, d’Équateur, du Mexique, du Nicaragua, du Paraguay et du Pérou.

Plusieurs panélistes experts dans le domaine de l’égalité des genres dans les parlements de leurs pays respectifs ont pris la paroledont Jimena Boland y Castilla et Catalina Cirio de l’Observatoire des genres et  de  l’équité  de  la  Chambre  des  députés  de  la  nation  argentine ;  Constanza  Toro  Justiniano, coordinatrice des Politiques de genre de la Chambre des députés du Chili ; Haydeé Hernández, cheffe de l’Unité technique d’égalité des genres de l’Assemblée législative du Costa Rica et enfin Sulma Eunice Campos, directrice titulaire de l’Unité technique pour l’égalité du Sénat de la république du Mexique.

Une   session   de   questions   et   de  réponses  s’est  ensuite  tenue  permettant  aux  fonctionnaires parlementaires d’entamer un dialogue avec les panélistes et de revenir sur leurs expériences au sein de leurs institutions en ce qui concerne l’élaboration et la mise en œuvre de protocoles pour prévenir  le harcèlement sexuel et les agissements sexistes au travail.

Le Secréterait international de ParlAmericas s’engage à poursuivre la promotion d’espaces de dialogue dans  le  but  de  faciliter  l’échange  des  bonnes  pratiques  entre  le  personnel  parlementaire   pour promouvoir l’égalité des genres et les droits des femmes dans les législatures de la région.

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10 juillet 2020

Des parlementaires et des fonctionnaires des parlements d’Amérique participent à une réunion virtuelle pour discuter de stratégies pour mieux reconstruire et intégrer des considérations clés sur le changement climatique et l’environnement dans les plans de relance économique

Le vendredi 10 juillet, ParlAmericas a tenu une réunion virtuelle organisée par la Chambre des députées et députés du Chili sur l’importance de mieux reconstruire pour une reprise économique verte et durable suite à la COVID-19. Des parlementaires et des fonctionnaires des parlements de 14 pays d’Amérique y ont assisté.

Le président de la Chambre des députées et députés Diego Paulsen (Chili) a inauguré cette rencontre en souhaitant la bienvenue aux intervenants et aux participants, et en indiquant les opportunités que pourrait représenter une relance verte dans la région : « Il est essentiel que les gouvernements s’engagent sérieusement dans les Objectifs de développement durable des Nations unies, l’Agenda 2030. C’est une feuille de route pour la prochaine décennie, assurant un développement économique compatible avec le bien-être social et l’équilibre environnemental. Loin d’arrêter la croissance économique, cette transformation représente une opportunité d’avoir un véritable développement incluant l’équité et la création de nouveaux emplois responsables du point de vue de l’environnement en Amérique latine. » La membre de l’Assemblée nationale Elizabeth Cabezas (Équateur), présidente de ParlAmericas, a également prononcé un discours de bienvenue soulignant le rôle des parlementaires dans les réponses à la COVID-19 : « En tant que parlementaires, nous avons un rôle très important à jouer dans la transition qui s’opère dans nos pays, qui va de la réponse aux impacts immédiats de cette pandémie à la préparation de la relance et de la reconstruction de nos sociétés. Nous avons l’opportunité de créer des changements permettant de redéfinir nos systèmes et leurs objectifs, et d’investir dans des secteurs durables pour réorienter nos économies en les rendant respectueuses de l’environnement. »

Le panel d’experts a été modéré par la membre de l’Assemblée nationale Ana Belén Marín (Équateur), présidente du Réseau parlementaire sur le changement climatique de ParlAmericas. Elle a insisté sur le fait que l’action climatique ne doit pas être considérée comme secondaire dans les processus de reprise : « Cette année, chaque pays doit mettre à jour ses Contributions déterminées au niveau national, décrivant les actions qui seront mises en place pour limiter le changement climatique conformément à l’Accord de Paris. Les parlements jouent un rôle important dans ce processus en ce qu’ils peuvent garantir que les mesures adoptées dans le cadre de ces plans soient de plus en plus ambitieuses, fortes et pragmatiques, en tenant compte des populations les plus vulnérables. »

Les intervenants ont abordé plusieurs sujets liés au thème plus vaste de mieux reconstruire. Le directeur du Bureau pour l’Amérique latine et les Caraïbes du Programme des Nations unies pour l’environnement, Leo Heileman, a présenté un aperçu de l’impact de la pandémie sur le changement climatique et la façon dont l’Accord de Paris et l’Agenda 2030 peuvent servir de cadres pour une reprise durable. Raul Salazar, chef de la branche régionale pour l’Amérique latine et les Caraïbes du Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes, a exposé des leçons à tirer de la COVID-19 pour améliorer la gestion des risques de catastrophe et la résilience communautaire. Les doctorants Brian O’Callaghan et Alex Clark de l’Université d’Oxford ont présenté des recommandations de politiques climatiques conformes aux objectifs de relance économique.

Suite à ces présentations, la membre de l’Assemblée nationale Ana Belén Marín a modéré une période de discussion qui a permis aux participantes et participants de poser des questions aux intervenants et de faire part d’expériences du point de vue de leur pays. La réunion s’est terminée par un discours de clôture de la députée Paola Vega (Costa Rica), vice-présidente du Réseau parlementaire sur le changement climatique de ParlAmericas pour l’Amérique centrale, qui a remercié les intervenants et les participants pour ce dialogue constructif et opportun.

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9 juillet 2020

Des députées principales et suppléantes de l’Assemblée nationale du Panama se sont réunies pour établir les bases d’un groupe parlementaire de femmes

Mercredi, ParlAmericas, l’Institut républicain international (IRI) et l’Unité des Relations internationales de l’Assemblée nationale du Panama ont coorganisé la réunion virtuelle « Bâtir les fondements du Groupe de femmes députées principales et suppléantes du Panama » dans le but d’en faire avancer le processus de création. Des députées principales et suppléantes panaméennes et un panel éminent représentant le Costa Rica, l’Équateur et le Salvador ont participé à la réunion.

Une représentante de chaque parti de l’Assemblée nationale du Panama a prononcé un discours d’ouverture soulignant l’importance de promouvoir le travail multipartite pour affronter les obstacles à l’égalité et à la participation politique des femmes. Sont intervenues : l’honorable députée Zulay Rodríguez du Parti révolutionnaire démocratique, Corina Cano, du parti Molirena, Yesenia Rodríguez du Parti panamiste, Ana Giselle Rosas du Parti du changement démocratique, et l’honorable députée suppléante Walkiria Chandler, indépendante.

Cette réunion a compris un panel éminent de représentantes de groupes parlementaires de femmes dans la région, modéré par Mme Vonetta Sterling, vice-présidente du Forum national des femmes des partis politiques du Panama (FONAMUPP). L’ancienne députée Maureen Clarke Clarke (Costa Rica), fondatrice du Groupe parlementaire de femmes députées de l’Assemblée du Costa Rica, a parlé du processus d’institutionnalisation d’un groupe de femmes députées allant au-delà des mandats. Mme Carolina Villeda de Rivera, chef de l’unité chargée du genre à l’Assemblée législative du Salvador, a présenté le Groupe parlementaire de femmes de son institution, et son processus pour créer des plans de travail. La membre de l’Assemblée Mónica Alemán (Équateur), présidente du Groupe parlementaire pour la garantie des droits des femmes, a expliqué des stratégies pour créer des partenariats avec des organisations de la société civile.

La réunion s’est achevée avec un dialogue sur les prochaines étapes à suivre pour créer le Groupe de femmes députées principales et suppléantes du Panama.

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6 juillet 2020

ParAmericas participe à la réunion en ligne : Assemblée nationale, transparence et pandémie, organisée par la Fondation pour le développement et la liberté citoyenne du Panama

La membre de l’Assemblée législative María Inés Solís (Costa Rica), membre du Conseil de ParlAmericas, a pris part le vendredi 3 juillet à un dialogue virtuel sur le parlement ouvert, avec des représentantes et représentants d’organisations de la société civile et de l’Assemblée nationale du Panama.

Cette réunion avait pour objectif de partager des expériences et bonnes pratiques en faveur de l’ouverture législative, notamment les mesures adoptées et les efforts engagés par les parlements pour assurer la transparence et l’accès à l’information publique, ainsi que les mécanismes visant à maintenir une communication continue et efficace avec les citoyennes et citoyens. Parmi les thèmes abordés, a été mise en lumière l’utilisation des outils technologiques pour faciliter la communication et la diffusion d’information de façon constante et permanente, en tenant également compte des défis posés par la pandémie actuelle.

La membre de l’Assemblée législative Solís a présenté le processus suivi par l’Assemblée législative pour l’adoption de la Politique institutionnelle pour le parlement ouvert au Costa Rica, qui a été approuvée en avril 2019. En outre, elle a mis l’accent sur des outils développés par le parlement, comme le protocole d’accès à l’information publique, qui a pour but de réglementer le principe de transparence de la fonction publique et le droit d’accès à l’information générée par les différentes instances de l’Assemblée législative. La membre de l’Assemblée législative Solís a rappelé à toutes et à tous que « ces processus ne sont pas menés à bien du jour au lendemain ; ils prennent du temps et sont de longue haleine. Cependant, miser sur ces questions revient aussi à plaider pour une démocratie saine, inclusive et participative, où le rôle du parlement est crucial, surtout dans des contextes aussi complexes que ceux que nous vivons aujourd’hui en raison de la COVID-19. »

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6 juillet 2020

Les sénatrices, les sénateurs et les fonctionnaires du Sénat de la république du Mexique ont participé à un webinaire organisé par le Réseau numérique pour un parlement ouvert (OPeN, d’après son sigle en anglais) et ledit Sénat qui portait sur l’importance de poursuivre le renforcement et la mise en œuvre d’initiatives pour un parlement ouvert face aux défis de la crise actuelle.

Le lundi 6 juillet 2020 s’est tenu un webinaire à l’intention des fonctionnaires, des conseillères et des conseillers du Sénat de la république du Mexique dont le but consistait d’une part à partager les expériences des plans d’action pour un parlement ouvert mis en œuvre au Chili et au Paraguay et d’autre part à échanger autour des avancées réalisées et des défis rencontrés afin de consolider les efforts d’ouverture législative au Mexique. Ce webinaire a été organisé par le Sénat de la république du Mexique et OPeN, un consortium d’organisations internationales qui favorisent des initiatives et des mesures de parlement ouvert dans le monde et qui, en l’occurrence, était représenté par ParlAmericas, l’Institut national démocrate et la Fondation Directoire législatif.

La sénatrice Mónica Fernández Balboa (Mexique), présidente du Sénat de la république, et la sénatrice Blanca Ovelar (Paraguay), présidente du Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas et membre du conseil de leadership parlementaire d’OPeN, ont inauguré la séance. La sénatrice Mónica Fernández a rappelé, lors de ses mots de bienvenue, que « le parlement ouvert favorise l’exercice des valeurs démocratiques et qu’en conséquence les pouvoirs législatifs ont le devoir de promouvoir les moyens de communication et les espaces qui en garantissent et en favorisent la transparence, la responsabilité ainsi que la participation citoyenne et les hauts standards éthiques ». En outre, la sénatrice Blanca Ovelar a souligné l’importance de continuer à promouvoir l’ordre du jour relatif au parlement ouvert, en évoquant l’aspect fondamental de la collaboration avec la société civile et le travail des fonctionnaires des parlements à cet égard : « les fonctionnaires des parlements sont une pièce majeure pour la durabilité et l’implémentation efficace des plans d’action, des engagements et des initiatives pour l’ouverture législative, raison pour laquelle ParlAmericas a établi un Réseau des fonctionnaires de parlement ouvert ».

Le webinaire s’est poursuivi par un dialogue sur les actions de parlement ouvert mises en place au Chili et au Paraguay grâce aux interventions de Luis Rojas, secrétaire général adjoint de la Chambre des députées et des députés du Chili, et de María Liz Sosa, directrice générale du renforcement législatif et de la coopération externe de la Chambre des sénatrices et des sénateurs du Paraguay. Un espace a ensuite été mis à disposition des représentantes et des représentants de différentes institutions et organisations du Mexique afin qu’ils partagent leurs perspectives concernant les progrès et les travaux en cours d’élaboration, ainsi que les opportunités de collaboration contribuant à l’ordre du jour relatif au parlement ouvert. Modéré par la sénatrice Verónica Camino (Mexique), vice-présidente du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas, ce volet a compté sur la participation de Jaime Mena Álvarez, directeur général au Soutien parlementaire du sénat, qui a présenté un panorama général des récents progrès en termes d’ouverture législative au sein du sénat mexicain ; de Khemvirg Puente, professeur à l’Université nationale autonome du Mexique, qui a abordé les progrès et les défis en matière d’ouverture dans son pays ; de Claudia Ramirez, coordinatrice adjointe de l’Unité pour la transformation des congrès de Transparence mexicaine, qui a évoqué l’expérience des organisations de la société civile mexicaine à l’égard du parlement ouvert et de Blanca Lilia Ibarra, commissaire à l’Institut national d’accès à l’information et à la protection des données (INAI, d’après son sigle espagnol) qui a présenté le Plan d’action pour un gouvernement ouvert au Mexique et la valeur du travail conjoint entre les trois pouvoirs publics.

Il s’en est suivi une session de questions et réponses qui a permis un échange entre les panélistes et les participantes et participants, puis la sénatrice Antares Vázquez (Mexique), membre du Conseil de ParlAmericas, a clos le webinaire en encourageant les progrès de réformes portant sur l’ordre du jour relatif au parlement ouvert au Mexique.

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12 juin 2020

ParlAmericas participe à une réunion virtuelle organisée par le Réseau des femmes pour la démocratie de l’IRI sur la violence en politique

Aujourd’hui, la sénatrice Antares Vázquez Alatorre (Mexique) et membre du Conseil d’administration de ParlAmericas, a participé à la «Rencontre virtuelle sur l’importance de lutter contre la violence en politique dans la région». Organisée par la branche argentine du Réseau des femmes pour la démocratie (WDN, de son sigle anglais), qui fait partie de l’Institut républicain international (IRI), cette session a réuni des femmes parlementaires et fonctionnaires de gouvernement d’Argentine, de Bolivie, de Colombie et du Mexique, afin d’aborder des stratégies pour prévenir, sanctionner et éliminer la violence en politique dans la région.

La sénatrice Vázquez a prononcé le discours de clôture et a souligné le travail du Réseau parlementaire de ParlAmericas pour l’égalité des genres (RPEG) en matière de prévention de la violence contre les femmes en politique. Elle a parlé de l’importance d’intégrer une approche intersectionnelle dans la proposition de solutions, et de transformer la culture et les rapports de pouvoir traditionnels qui alimententla violence envers les femmes en politique.

Elle a également donné des exemples de bonnes pratiques mises en place par des institutions parlementaires, comme le protocole spécial du Sénat mexicain visant à prévenir et à lutter contre le harcèlement sexuel basé sur le genre, qui contribue à prévenir la violence contre les femmes en politique au sein du parlement.

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11 juin 2020

Des parlementaires et fonctionnaires des parlements des Amériques et des Caraïbes participent à une réunion virtuelle sur des réponses durables pour une récupération économique post-COVID-19

Le jeudi 11 juin, 47 parlementaires et personnels parlementaires de 13 pays d’Amérique et des Caraïbes se sont réunis en ligne afin d’échanger avec des spécialistes et de discuter de réponses législatives et de politique publique promouvant une récupération économique durable et inclusive suite à la COVID-19, tout en tenant compte des répercussions de la pandémie en fonction du genre, et en favorisant la réalisation de l’Agenda 2030.

Cette réunion a débuté avec le discours de bienvenue de la membre de l’Assemblée nationale Elizabeth Cabezas (Équateur), présidente de ParlAmericas, qui a déclaré que « même si cette pandémie est une tragédie, nous pouvons choisir de nous en souvenir ainsi, ou nous pouvons la voir comme une excellente opportunité nous permettant de réfléchir à l’avenir. Nous pouvons légiférer pour améliorer les structures qui nous rendent actuellement si vulnérables et, surtout, nous pouvons envisager l’avenir avec un pays ayant de meilleurs fondements et avec une société plus forte, car le monde ne sera pas le même après cette pandémie de COVID-19 ». L’honorable Alincia Williams-Grant, présidente du Sénat (Antigua-et-Barbuda), a modéré cette session dynamique et a souligné que « cette pandémie a exacerbé les vulnérabilités et inégalités sociales existantes, et touche par conséquent les femmes de façon disproportionnée. Pour que les efforts de récupération soient efficaces, les femmes doivent être en première ligne de la prise de décision, et des considérations climatiques comme la résilience face aux catastrophes doivent être intégrées dans ces efforts afin d’assurer un avenir sûr pour les communautés vulnérables.

La réunion a compté des présentations de l’ambassadeur Irwin LaRocque, secrétaire général de la Communauté caribéenne (CARICOM); Diane Quarless, chef du siège sous-régional caribéen de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC); Monika Queisser, responsable de la division des politiques sociales de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE); et Therese Turner-Jones, responsable générale du Département géographique/Caraïbes de la Banque interaméricaine de développement (BID). Ces présentations ont exposé les répercussions économiques actuelles et projetées de la COVID-19 dans la région, et ont mis l’accent sur les impacts différentiés sur les femmes. De plus, les intervenants ont mis en avant des stratégies de récupération pouvant être mises en place par les gouvernements pour garantir des réponses inclusives, sensibles au genre et durables du point de vue de l’environnement.

Ce dialogue s’est vu enrichi par une série d’interventions de parlementaires, qui ont permis d’échanger de bonnes pratiques et de discuter davantage des présentations. Le webinaire s’est achevé avec un discours de la sénatrice jamaïcaine Saphire Longmore, membre du Conseil de ParlAmericas.

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9 juin 2020

ParlAmericas participe à une réunion virtuelle entre les présidentes et présidents des pouvoirs législatifs d’Amérique latine, organisé par l’Assemblée nationale d’Équateur, la présidence du Groupe de l’Amérique latine et des Caraïbes (GRULAC) de l’Union interparlementaire et l’Organisation des États américains (OEA)

Le lundi 8 juin, la membre de l’Assemblée nationale Elizabeth Cabezas (Équateur), présidente de ParlAmericas, a participé à une réunion virtuelle entre les présidentes et présidents des pouvoirs législatifs d’Amérique latine, intitulé Légiférer, représenter et exercer le contrôle politique dans la nouvelle normalité, et organisé par l’Assemblée nationale d’Équateur, la présidence du Groupe de l’Amérique latine et des Caraïbes (GRULAC) de l’Union interparlementaire et le Secrétariat général de l’Organisation des États américains (OEA).

Cet espace avait pour objectif d’aborder trois axes centraux qui se sont vus menacés par la crise actuelle de la COVID-19, à savoir la démocratie, le développement et la communication politique. Il s’agissait ainsi de prendre connaissance du travail réalisé par les parlements de la région pour faire face aux difficultés et défis liés à cette pandémie et continuer à remplir leurs fonctions consistant à légiférer, représenter et exercer le contrôle politique. Cette réunion a également compris des conversations sur le rôle joué par les pouvoirs législatifs pour la coopération et le développement post-COVID-19, ainsi qu’un dialogue sur la communication politique en période de crise.

Dans son intervention, la membre de l’Assemblée nationale Cabezas a souligné que « les parlements nationaux doivent jouer un rôle clé dans la récupération économique, non seulement en légiférant en faveur de nos peuples, mais aussi en nous assurant que les mesures adoptées sont intègres et transparentes, de façon à combattre toute forme de corruption. » De plus, elle a fourni un résumé sur la réunion récente entre les présidentes et présidents des pouvoirs législatifs d’Amérique et la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL), organisée par ParlAmericas. Au cours de celle-ci avait été soulignée l’importance de promouvoir la collaboration entre les pays pour œuvrer en faveur d’une plus grande intégration productive, commerciale et technologique dans la région, ainsi que pour assurer une reprise économique plus inclusive et durable.

Les autorités des pouvoirs législatifs des pays participants d’Amérique latine ont également pris part à ce dialogue, ce qui a permis un échange de bonnes pratiques et ouvert des perspectives plus vastes sur la situation actuelle dans la région.

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5 juin 2020

Les présidentes et les présidents des pouvoirs législatifs d’Amérique ont participé à une réunion virtuelle avec la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) sur la récupération économique et les mesures parlementaires communes à adopter face à la crise actuelle

Le vendredi 5 juin 2020, ParlAmericas a tenu une réunion virtuelle sur la récupération économique face à la COVID-19, avec la participation des présidentes, présidents, vice-présidentes et vice-présidents de 15 législatures d’Amérique, et une conférence magistrale de Mme Alicia Bárcena, secrétaire exécutive de la CEPAL. Les parlementaires, fonctionnaires parlementaires et ambassadeurs de la région y ont également assisté.

Cette activité a débuté avec un discours de bienvenue de la membre de l’Assemblée Elizabeth Cabezas (Équateur), présidente de ParlAmericas, et s’est poursuivie avec une conférence magistrale de Mme Bárcena. Elle y a souligné l’importance de promouvoir une récupération économique équitable dans la région : « Après cette crise, nous aurons besoin de canaux institutionnels pour écouter et traiter les multiples exigences résultant des sérieuses répercussions économiques et sociales de la COVID-19, et les parlements seront des acteurs essentiels à ce carrefour. Nous avons besoin d’un État providence fondé sur un nouveau pacte social (fiscal, social et productif) comprenant l’universalisation de l’accès à la santé, c’est-à-dire à l’infrastructure de base de la vie. »

Suite à cette conférence magistrale, un dialogue interparlementaire de haut niveau a été modéré par la sénatrice Rosa Gálvez (Canada), vice-présidente du Réseau parlementaire sur le changement climatique de ParlAmericas. Cet espace de partage a permis aux présidents et aux présidentes, présidents, vice-présidentes et vice-présidents des parlements d’échanger sur les mesures législatives prises dans leur pays afin d’atténuer l’impact socioéconomique de la pandémie.

Au cours de cette réunion virtuelle, les participantes et participants ont aussi échangé des informations sur le Compendium de mesures législatives et exécutives des Amériques et des Carïbes en réponse à la COVID-19, une ressource élaborée par ParlAmericas et l’Assemblée nationale de l’Équateur, et qui présente les premières mesures mises en place pour lutter contre les répercussions de la pandémie dans l’hémisphère. Ce compendium contient la législation et les décrets exécutifs qui ont été adoptés en matière de système de santé, de protection sociale et d’emploi, entre autres. Il souligne également des considérations liées à l’État ouvert, l’égalité des genres et la durabilité dans ces réponses, proposant ainsi plusieurs points de départ pour le dialogue sur des possibles actions futures.

Enfin, la membre de l’Assemblée Elizabeth Cabezas a prononcé un dernier discours en remerciant Mme Bárcena, la CEPAL et les présidentes et présidents présents pour ce dialogue productif : « La confusion et la méfiance sont des symptômes qui aggravent la situation économique de la région, qui a besoin de créer en urgence des conditions pour renforcer son économie de façon créative, innovante et capable de remplacer d’anciennes formules par de nouveaux paradigmes plus équitables, plus justes, et donnant la priorité au développement humain au lieu des chiffres bruts de la croissance financière. C’est pourquoi nous, les parlements, sommes plus que jamais dans l’urgence de répondre à notre peuple. Au-delà des différences politiques, les pouvoirs législatifs doivent rapidement proposer et approuver des normes solides fondées sur des données réelles et, surtout, qui représentent des solutions pratiques et concrètes pour le peuple. »

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27 mai 2020

ParlAmericas organise un panel parlementaire lors d’une réunion virtuelle sur l’élaboration de lois sensible au genre coordonnée par l’IRI-Panama en collaboration avec l’Assemblée nationale du Panama

Aujourd’hui, la branche panaméenne de l’Institut républicain international (IRI) a organisé un webinaire sur l’élaboration de lois sensible au genre à travers son Réseau des femmes pour la démocratie et en partenariat avec ParlAmericas et l’Assemblée nationale du Panama. Cette réunion virtuelle a réuni des parlementaires, des parlementaires suppléants et des maires du pays pour discuter et être formés à appliquer une approche de genre dans leur travail.

Les discours de bienvenue ont été prononcés par M. Humberto Collado, gestionnaire de programme pour l’IRI-Panama; son excellence Lilly Nicholls, ambassadrice du Canada au Panama; et Fernando Arce, député panaméen et membre du Conseil d’administration de ParlAmericas.

Dans le cadre du webinaire, ParlAmericas a organisé un panel avec des intervenantes locales et internationales qui ont montré comment la prise de décision égalitaire a bénéficié à leur pays. Le panel était modéré par Ana Giselle Rosas, membre de l’Assemblée nationale du Panama, et a compté les interventions de la députée canadienne Rosa Gálvez et de Betzaida Guerrero Moreno, une représentante du Forum des femmes dans les partis politiques du Panama (FONAMUPP). Chacune d’entre elles a souligné des stratégies pour travailler indépendamment des partis pour faire avancer l’égalité des hommes et des femmes et les droits de la personne.

Suite au panel, des facilitateurs et experts invités de l’IRI ont tenu une session de formation en ligne afin d’aider les participants à mettre en place les types de bonnes pratiques présentées lors du panel. Cette session était inspirée du « Manuel d’élaboration de lois sensible au genre » du Réseau des femmes pour la démocratie.  Ce webinaire s’est achevé avec le discours de la députée panaméenne Corina Cano qui a souligné l’importance de créer des alliances et des réseaux de solidarité pour institutionnaliser les bonnes pratiques abordées.


27 mai 2020

ParlAmericas participe au Forum andin sur les femmes parlementaires face à la pandémie de COVID-19

Elizabeth Cabezas, membre de l’Assemblée de l’Équateur et présidente de ParlAmericas, et la députée chilienne Paulina Núñez ont participé au Forum andin sur les femmes parlementaires face à la pandémie de COVID-19 organisé par le Centre du leadership pour les femmes d’Amérique, NDI Colombie, l’Observatoire de la participation politique des femmes en Équateur, PRO Mujer et l’Institut Violeta Correa. Ce forum comptant des participants venant de Bolivie, du Chili, de Colombie, d’Équateur, du Pérou et du Venezuela, a permis d’échanger des bonnes pratiques législatives répondant aux impacts sociaux et économiques de la pandémie de COVID-19, comme la hausse des niveaux de violence contre les femmes.

Lors de son intervention, la membre de l’Assemblée nationale Cabezas a abordé des actions dans le domaine de la santé et de l’emploi, en soulignant des considérations de genre à inclure dans toutes les réponses à cette crise. Elle a recommandé, entre autres, de mettre en place des protections du personnel soignant en première ligne, ce qui a des implications de genre indirectes étant donné que les femmes représentent la moitié des médecins et 80 % de la profession d’infirmier en Amérique latine et dans les Caraïbes. Mme Cabezas a parlé de l’importance d’aider les travailleuses et les travailleurs des économies informelle et du soin, des secteurs fortement touchés par la crise et qui comprennent principalement des femmes.

La députée Paulina Núñez a mis en avant des mesures prises par la Chambre des députés du Chili, comme des campagnes de soutien économique et de santé publique pour les populations vulnérables, une aide économique pour les victimes de violence domestique, et la prolongation du congé postnatal durant l’urgence sanitaire causée par le virus.

Cette rencontre a été très importante pour l’échange de bonnes pratiques aidant à assurer la durabilité et l’inclusivité de la récupération économique face à la COVID-19. Elle a illustré l’importance de la coopération interparlementaire et de l’intégration de l’égalité des genres dans le travail législatif.


22 mai 2020

ParlAmericas soutient la participation des parlementaires aux réunions régionales sur le leadership des femmes durant la pandémie de COVID-19

Cette semaine, ParlAmericas a soutenu la participation de parlementaires à des panels organisés dans le cadre de deux réunions régionales importantes tenues par des organisations partenaires. Ces réunions ont exploré les répercussions de la COVID-19 selon le genre et la nécessité du leadership des femmes dans les réponses face à la pandémie.

La première de ces réunions virtuelles, « Répondre, restructurer, récupérer :les femmes et la réponse face à la COVID-19 dans les Caraïbes, » a eu lieu le 19 mai 2020. Organisée par l’Organisation caribéen pour le leadership des femmes (CIWiL), cette session invitait des acteurs caribéens à dialoguer autour des expériences spécifiques aux femmes dans la région durant la pandémie de COVID-19. L’honorable Samantha Marshall (Antigua-et-Barbuda), députée et ministre de l’agriculture, a proposé une vision parlementaire de la question, en abordant des façons dont les parlementaires peuvent contribuer à développer des réponses nationales inclusives.

Le 21 mai 2020, le webinaire organisé par le Groupe de travail interaméricain sur le leadership des femmes et Women in Global Health, intitulé « COVID-19 :pourquoi le leadership des femmes peut-il faire la différence dans la réponse? Défis et opportunités en Amérique et dans les Caraïbes, au-delà de l’urgence, » a rassemblé des femmes leaders et des expertes du genre et de la santé d’Amérique latine et des Caraïbes. Cette session a été appuyée par ParlAmericas en tant que membre fondateur du groupe de travail. L’honorable Delma Thomas (Grenade), députée et ministre du développement social, du logement de l’autonomisation des communautés, a fait part de son point de vue sur le leadership politique des femmes dans la gestion de la crise causée par la COVID-19, ainsi que de stratégies visant à assurer que les femmes soient au centre de la réponse et des efforts de récupération en cas de futures crises.

Ces réunions ont créé un espace de dialogue essentiel entre les acteurs gouvernementaux, parlementaires, multilatéraux et de la société civile, sur les stratégies pour garantir que la réponse régionale face à la COVID-19 tienne compte des impacts différenciés. Elles ont de plus réaffirmé l’importance de l’engagement actif des femmes et d’autres groupes divers dans la gestion et la mise en œuvre de la réponse et des mesures de récupération.

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15 mai 2020

Le réseau OPeN organise un webinaire sur les parlements et les pandémies : passer au virtuel et maintenir l’ouverture en période de COVID-19

Le vendredi 8 mai, le webinaire « Parlements et pandémies : passer au virtuel et maintenir l’ouverture en période de COVID-19 » s’est déroulé dans le cadre du Forum numérique Réponse ouverte + Récupération ouverte du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO). Cet événement a été organisé par l’OPeN (Réseau numérique pour un parlement ouvert), composé de Directorio Legislativo, l’Institut national démocratiqueParlAmericas, la Fondation Westminster pour la démocratie, le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’OSCE et le Réseau latino-américain pour la transparence législative.

La session a été modérée par María Baron, directrice exécutive internationale de Directorio Legislativo, et des intervenants du monde entier y ont participé : Marc Serré, député canadien et membre du Conseil de ParlAmericas; Marta González Vázquez, députée espagnole; Leonardo Barbosa, secrétaire général de la Chambre des députés du Brésil; et Sammy Obeng, directeur exécutif du Réseau parlementaire Afrique (PNAfrica). Cette discussion a permis d’analyser en détail comment les parlements du monde entier adaptent leurs pratiques afin de poursuivre leur travail tout en respectant les directives actuelles de distanciation sociale. Elle a également abordé les outils et les stratégies employées dans différents pays, non seulement pour que les parlements demeurent opérationnels durant la crise, mais aussi pour garantir qu’ils continuent à travailler dans l’ouverture et la transparence. Les intervenants ont souligné que l’ouverture, la transparence et l’innovation peuvent aider les institutions à être plus résilientes et mieux préparées à faire face à de nouvelles difficultés, comme celles entraînées par la pandémie de COVID-19. Ce sont des aspects fondamentaux car ils permettent aux législatures de continuer à exercer leurs fonctions à un moment où leurs rôles de représentation, de législation et de contrôle sont essentiels à l’équilibre des pouvoirs et pour assurer la responsabilité et la protection effective des secteurs vulnérables de la société, tout en apportant une réponse agile et rapide face à la situation difficile que la société traverse.

Ce dialogue a été le premier organisé dans le cadre de « La Conversation de 2020 sur le parlement ouvert », une série de séminaires qui aborderont un certain nombre de sujets au cours des prochains mois, afin d’explorer la façon dont les parlements réagissent aux défis qu’ils rencontrent. Vous pouvez visionner le webinaire ici : https://www.youtube.com/watch?v=GlrvWBt1wxQ

 


12 mai 2020

ParlAmericas et l’Institut républicain international ont organisé un séminaire en ligne sur l’importance de l’ouverture législative, en partenariat avec l’Assemblée nationale du Panama

Le mercredi 29 avril 2020, ParlAmericas et l’Institut républicain international (IRI) ont organisé, avec le soutien généreux de l’Assemblée nationale du Panama, un séminaire en ligne sur le parlement ouvert et les plans d’action pour l’ouverture législative, afin de poursuivre les mesures en la matière au Panama.

La sénatrice Blanca Ovelar (Paraguay), présidente du Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas, le député Fernando Arce (Panama), membre du Conseil de ParlAmericas, et Beatriz de Anta, directrice résidente de l’IRI au Panama, ont souhaité la bienvenue aux participants. La sénatrice Ovelar a souligné que « ParlAmericas salue les efforts considérables des parlements de la région pour continuer de se réunir virtuellement et les encourage à poursuivre leur travail législatif en respectant les normes de transparence, de responsabilité, de participation citoyenne et d’éthique, qui sont les piliers d’un parlement ouvert ». Le député Arce, quant à lui, a parlé de la période difficile que vivent actuellement nos pays et a précisé qu’« il est important de se rappeler que nous toutes et tous, députées, députés, fonctionnaires, citoyennes et citoyens, devons agir ensemble pour combattre cette crise et prendre soin non seulement de notre santé, mais aussi de celle de notre démocratie ».

Lors de cette activité, Patricio Vallespín, ancien député chilien, a expliqué l’importance de l’ouverture législative pour l’action politique actuelle, où miser sur un parlement ouvert permet de renforcer la crédibilité, la confiance et la légitimité de la part des citoyens. Natalí Casanova, agente de programme principale du programme pour un parlement ouvert de ParlAmericas, a ensuite souligné que faire avancer cet agenda a aussi impliqué d’adopter des mesures pour la modernisation du parlement, ce qui a facilité la transition vers les séances virtuelles que les législatures nationales réalisent aujourd’hui afin de poursuivre leur travail face à la crise que traverse le monde entier. Après ces présentations, les expériences du Chili et du Paraguay ont été exposées par Rocío Noriega, conseillère du Groupe bicaméral sur la transparence du Congrès du Chili, et par María Liz Sosa, directrice générale du renforcement législatif et de la coopération externe de la Chambre des sénateurs du Paraguay. Elles ont toutes deux mis l’accent sur l’importance d’impliquer les organisations de la société civile dans les processus de co-création et de mise en œuvre des engagements envers l’ouverture législative, ainsi que pour aborder d’autres sujets liés, tels que les Objectifs de développement durable.

Cet événement s’est achevé avec un discours de Mme Lilly Nicholls, ambassadrice du Canada au Panama, et de Beatriz de Anta, directrice résidente de l’IRI au Panama.


8 mai 2020

Des mesures législatives pour prévenir la violence contre les femmes pendant la pandémie de COVID-19

Le vendredi 8 mai 2020, ParlAmericas a réalisé sa première réunion virtuelle organisée par le Réseau parlementaire pour l’égalité des genres (RPEG) sur les mesures législatives visant à prévenir la violence contre les femmes pendant la pandémie de COVID-19.

De nombreux parlementaires et fonctionnaires des parlements venant de 14 pays d’Amérique latine y ont participé. Les intervenantes (Yeliz Osman, spécialiste des politiques d’élimination de la violence contre les femmes pour le Bureau régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes de l’ONU Femmes; la membre de l’Assemblée nationale Karina Arteaga (Équateur), vice-présidence du RPEG pour l’Amérique du Sud; la députée Marcela Sabat (Chili), vice-présidente adjointe du RPEG pour l’Amérique du Sud; et la sénatrice Verónica Camino (Mexique), vice-présidente du RPEG pour l’Amérique du Nord) ont exposé des expériences et mesures de prévention importantes que les parlements peuvent adopter pour faire face à la hausse des cas de violence contre les femmes durant cette pandémie, en particulier de violence conjugale. La députée Cristina Cornejo (Le Salvador), vice-présidente du RPEG pour l’Amérique centrale, a prononcé le discours de clôture de cette session.

La membre de l’Assemblée nationale Elizabeth Cabezas (Équateur), présidente de ParlAmericas, a aussi signalé qu’« il est évident que la santé publique et les impacts économiques ont accaparé nos efforts dans un premier temps, mais nous ne pouvons pas ignorer d’autres épidémies silencieuses et honteuses qui persistent durant la pandémie de COVID-19. Je parle des violences faites aux femmes, aux garçons, aux filles et aux adolescentes et adolescents ». De même, la députée Maya Fernández Allende (Chilie),  présidente du RPEG, a lancé un appel à « mettre la sécurité et l’intégrité des femmes au centre des réponses parlementaires face à la COVID-19, grâce à des mesures législatives de prévention de la violence basée sur le genre ».

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1 mai 2020

Des présidentes et présidents, membres et des fonctionnaires des parlements se sont rassemblés lors d’une réunion en ligne sur les sessions parlementaires virtuelles durant la pandémie de COVID-19

Le 1er mai 2020, ParlAmericas et l’Association parlementaire du Commonwealth (CPA) ont organisé une réunion en ligne sur les sessions parlementaires virtuelles durant la pandémie de COVID-19 pour les présidentes et présidents parlementaires, les parlementaires et les greffières et greffiers de parlements anglophones des Amériques et des Caraïbes.

Des fonctionnaires parlementaires de 17 parlements de la région y ont participé. Les intervenants spécialistes (l’honorable Juan Watterson, président de la Chambre des Clefs de Tynwald, du Parlement de l’Île de Man; Luiz Fernando Bandeira de Mello, secrétaire général du Conseil d’administration du Sénat brésilien; et Matthew Hamlyn, directeur stratégique de l’équipe chargée des affaires de la Chambre des communes du Royaume-Uni) ont exposé des points de vue intéressants sur les expériences et les difficultés techniques et politiques de leur parlement au moment de réaliser des sessions parlementaires et de comité virtuelles.

Les présentations des intervenants ont été suivies d’une discussion modérée par le président de la réunion, le sénateur Ranard Henfield (Bahamas), vice-président du Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas pour les Caraïbes. Il a souligné que « la représentation parlementaire est un service essentiel qui doit être maintenu, particulièrement lorsque le peuple traverse une crise sanitaire et économique ».

L’honorable Brigid Annisette-George, présidente de la Chambre des représentants de Trinité-et-Tobago, membre du Conseil d’administration de ParlAmericas et membre du comité exécutif international de la CPA, a conclu en remerciant les intervenants et les participants de ce « dialogue passionnant sur les difficultés auxquelles nos parlements font face en ce moment. Les espaces de collaboration fournis par ParlAmericas et la CPA sont particulièrement importants et utiles en ce moment, pour soutenir la démocratie et la bonne gouvernance dans notre hémisphère et en dehors ».

Pour plus d’information sur le travail de ParlAmericas, rendez-vous sur www.parlamericas.org et suivez @ParlAmericas sur les réseaux sociaux. Pour plus d’information sur la CPA, rendez-vous sur www.cpahq.org et suivez @CPA_Secretariat sur Twitter.

La CPA a également publié une boîte à outils pour aider les parlementaires à maintenir la démocratie parlementaire pendant la pandémie de COVID-19 (Coronavirus). Veuillez vous rendre sur www.cpahq.org/cpahq/coronavirus pour en télécharger un exemplaire.


23 avril 2020

Le Groupe de travail interaméricain appelle à une représentation égale des femmes dans le processus décisionnel lié à la Covid-19

En tant que membre du Groupe de travail interaméricain sur le leadership des femmes, ParlAmericas est heureux d’appuyer cet appel à la parité des genres dans les réponses à la Covid-19 dans la région. La déclaration du Groupe de travail suit ici (en anglais)


20 avril 2020

Réunion en ligne – Organiser des sessions parlementaires virtuelles pour les fonctionnaires parlementaires

Le jeudi 16 avril 2020, ParlAmericas a organisé sa première réunion virtuelle pour des fonctionnaires parlementaires d’Amérique latine, sur l’organisation de sessions parlementaires virtuelles dans le cadre de la pandémie de COVID-19.

Des fonctionnaires issus des parlements de 16 pays de la région y ont participé. Les intervenants étaient Gustavo Vasconcellos, analyste en technologie et information à la Direction de l’innovation et des TIC de la Chambre des députés du Brésil; Miguel Landeros, secrétaire général de la Chambre des députés du Chili; et Claudio Prieto, coordinateur général de la technologie et de l’information de l’Assemblée nationale de l’Équateur. Ils ont fait part d’expériences très intéressantes en matière de mesures d’adaptation des parlements pour permettre aux législatures de jouer leur rôle important en exerçant leurs fonctions durant cette période sans précédent de notre histoire.

Aussi, la membre de l’Assemblée Elizabeth Cabezas (Équateur), présidente de ParlAmericas, a déclaré durant son intervention que « nous nous engageons à apporter des outils utiles et des espaces de dialogue pour échanger les bonnes pratiques mises en place dans la région pour affronter les difficultés causées par la pandémie de COVID-19, et pour permettre aux parlements de s’adapter à ce nouveau système de télétravail. » De même, au début de la réunion, le président de l’Assemblée nationale de l’Équateur, César Litardo, a fait part de l’expérience fructueuse d’adoption de lois via une nouvelle plateforme de vote, comme pour la loi sur la pêche et l’aquaculture, ou la loi sur l’alimentation scolaire.

Lors des conclusions, la députée María Inés Solís Quirós (Costa Rica), membre du Conseil d’administration de ParlAmericas, a souligné que « l’expérience et les bonnes pratiques partagées par les intervenants et les participants nous permettent d’approfondir nos connaissances tout en continuant d’évaluer les options, et de définir des solutions s’adaptant au mieux à nos parlements et à nos contextes nationaux. »

Pour plus d’information sur le travail de ParlAmericas, rendez-vous sur www.parlamericas.org et suivez-nous sur les réseaux sociaux @ParlAmericas.


26 mars 2020

Publication sur la COVID-19 et le rôle du parlement durant une pandémie

La pandémie mondiale du virus de la COVID-19 représente un défi sans précédent face auquel nous devons développer des techniques innovantes pour assurer nos fonctions respectives en suivant les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour prévenir la contagion du virus. Les parlements étant l’instance suprême de représentation démocratique, nous, parlementaires devons continuer de faire entendre la voix du peuple, et le maintenir informé des mesures adoptées pour protéger la santé publique.

C’est pourquoi ParlAmericas a rédigé une publication sur la COVID-19 et le rôle du parlement durant une pandémie afin de proposer un aperçu général des conséquences socio-économiques et sur la santé publique de cette pandémie; des recommandations d’atténuation et d’adaptation pour poursuivre le travail parlementaire; et une réflexion sur le rôle important des parlementaires durant les crises sanitaires, en tenant compte également de la fonction de contrôle politique des mesures adoptées dans nos pays.

Ce document présente des mesures que les parlements mettent en pratique, telles que l’approbation de dispositions permettant de tenir des sessions plénières et de comité virtuelles, comme c’est le cas au Brésil, au Chili et en Équateur[1]. Nous nous permettons donc de vous apporter notre aide et nos conseils, en vous informant des outils et efforts déployés.

Cette publication sera mise à jour pour refléter les évolutions concernant la COVID-19. Nous serions donc ravis de recevoir vos commentaires et de connaître les mesures d’atténuation et d’adaptation mises en place dans les parlements d’Amérique et des Caraïbes. Veuillez les transmettre à l’adresse parlamericasopn@parlamericas.org.

Nous encourageons les législatures de notre hémisphère à voir en cette situation une opportunité de coordonner leurs actions et de renouveler les activités de coopération pour nos peuples.


[1] Le Parlement équatorien a approuvé le « Règlement pour la mise en œuvre des séances virtuelles et le télétravail émergent ». Il a aussi mis en place des plateformes numériques (séances et votes) et des canaux électroniques de prise en charge. Ces efforts permettent de maintenir la prestation de services institutionnels. Voici des coordonnées à contacter pour obtenir plus d’informations sur l’expérience de l’Équateur : gloria.larenas@asambleanacional.gob.ec et alejandro.galarza@asambleanacional.gob.ec.

Elizabeth Cabezas

Membre de l’Assemblée, Équateur

Présidente de ParlAmericas


12 mars 2020

5e Rencontre du Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas reportée

En réponse à la situation mondiale en ce qui concerne l’épidémie et l’expansion du coronavirus (COVID-19), la Chambre des députés du Brésil et ParlAmericas ont le regret de vous informer que la 5e Rencontre du Réseau pour un parlement ouvert de ParlAmericas: Lutter contre la désinformation pour promouvoir un débat public responsable qui devait avoir lieu à Brasilia, Brésil, du 1er au 3 avril 2020, a été reportée pour la sécurité des délégations parlementaires, des spécialistes et des organisations internationales qui participeraient à la réunion et pour éviter d’amplifier la propagation du virus.

La Chambre des députés du Brésil et ParlAmericas sont en pourparlers pour définir de nouvelles dates pour cette réunion, tout en suivant de près l’évolution de COVID-19 et les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Une fois confirmées, les parlements membres et les institutions internationales seront informés des nouvelles dates.

ParlAmericas réaffirme son engagement à continuer de promouvoir l’ouverture législative dans l’hémisphère et à travailler pour atteindre ses buts et objectifs pour 2020.


4 mars 2020

Des jeunes femmes de Trinité-et-Tobago siègent au Parlement pour la Journée internationale des femmes

Les 5, 6 et 9 mars 2020, ParlAmericas et l’Institut caribéen pour le leadership des femmes (CIWiL) accueilleront l’initiative inaugurale Les Jeunes femmes dans le leadership (Young Women in Leadership initiative, ou YWiL) à Port-d’Espagne, en partenariat avec le Parlement de Trinité-et-Tobago. Cette initiative réunira plus de 55 jeunes dirigeantes de tout le pays de 18 à 25 ans, intéressées par la politique et le leadership des communautés, pour participer à des ateliers de renforcement des compétences, des sessions de réseautage, et un dialogue sur des thèmes d’importance nationale. Les ateliers se concluront le 9 mars par une séance parlementaire historique au Parlement de Trinité-et-Tobago, où uniquement des femmes siégeront pour célébrer la Journée internationale des femmes.

Fondée sur le concept du leadership transformationnel pour soutenir la réalisation des droits de la personne et l’égalité totale de tous les individus, les ateliers sur le leadership de la YWiL incluront des sessions sur l’application d’une approche de genre à la prise de décision, la création de compétences de leadership efficaces, et l’exploration des styles de leadership personnels et la planification.

Ces ateliers de leadership sur deux jours prépareront les participantes à la toute première session parlementaire entièrement féminine de la YWiL à la Chambre des représentants, où chacune jouera un rôle de parlementaire ou de haute fonctionnaire du Parlement lors d’un débat sur un projet d’amendement du budget élaboré à travers un processus de budgétisation sensible au genre. Cette simulation de projet proposera des réaffectations budgétaires conformes aux priorités identifiées en matière d’égalité des genres, que les participantes étudieront afin de partager des réponses fondées sur leur expertise et leurs recherches, et en ligne avec leur rôle assigné. La session se terminera par un discours de l’honorable Bridgid Annisette-George, présidente de la Chambre des représentants et membre du Conseil d’administration de ParlAmericas.

Cette initiative fait partie d’une série d’activités similaires qui seront organisées dans des pays de la région, constituant un élément principal du projet commun de ParlAmericas et du CIWiL visant à promouvoir la participation politique des femmes dans les Caraïbes, et appuyé par le Gouvernement canadien par l’entremise d’Affaires mondiales Canada. Chaque activité sera conçue pour encourager les jeunes femmes à envisager une carrière dans le leadership public, et à renforcer leurs connaissances, leurs compétences et les réseaux utiles pour ce travail. Les participantes seront également invitées à faire part de leurs apprentissages afin d’avoir un impact positif sur leur communauté et leur pays.

Suivez cet événement avec #YWiLTT, ou en vous rendant sur les réseaux sociaux de @ParlAmericas et du @_CIWiL.


10 février 2020

ParlAmericas co-organise une réunion multipartite sur le positionnement des Caraïbes concernant Beijing +25 et au-delà

Les 10 et 11 février 2020, ParlAmericas co-organisera une réunion multipartite en collaboration avec le Bureau multi-pays de l’ONU Femmes pour les Caraïbes; l’Institut pour les études sur le genre et le développement : Unité Nita Barroz à l’Université des Indes occidentales – Cave Hill; l’Institut caribéen pour le leadership des femmes (CIWiL); la Fondation Westminster pour la démocratie; et la CARICOM. Cette rencontre intitulée Construire une position coordonnée pour les Caraïbes dans les négociations sur Beijing +25 rassemblera des ministres, des parlementaires et des représentants de la société civile, d’organisations multilatérales, et d’organismes pour l’égalité des genres de pays caribéens anglophones.

Cet événement aura pour objectif de permettre un dialogue ciblé sur les procédures d’examen, les négociations et les prochaines étapes pour la région caribéenne dans le cadre de forums célébrant le 25e anniversaire de la Déclaration et Programme d’action de Beijing, résultat de l’historique quatrième Conférence mondiale sur les femmes.

Le président de l’Assemblée de la Barbade et membre du Conseil d’administration de ParlAmericas, l’honorable Arthur Holder, prononcera un discours de bienvenue au nom de ParlAmericas. Le programme prévoit également plusieurs autres interventions et contributions parlementaires sur les enjeux de l’égalité des genres pour la région.

Nous espérons que les résultats de cette réunion contribueront à l’alignement du plaidoyer et du message politiques à la 64e session de la Commission de la condition de la femme qui aura lieu prochainement, avant plusieurs autres rencontres régionales et internationales autour des engagements pour l’égalité des genres. Ces rencontres incluront des activités associées à Génération Égalité, une initiative multigénérationnelle qui aura cette année plusieurs occasions stimulantes d’aborder les objectifs non atteints en matière d’autonomisation des femmes dans tous les domaines de la vie.

Pour suivre et participer virtuellement à cette rencontre sur les réseaux sociaux de ParlAmericas, vous pouvez utiliser les hashtags #Beijing25Caribbean et #ParlAmericasGEN.


10 février 2020

ParlAmericas fait un appel au dialogue au Salvador

Suite aux évènements qui se sont déroulés à l’Assemblée Législative du Salvador le dimanche 9 février, ParlAmericas souhaite exprimer son inquiétude et appel au dialogue à tous les acteurs et institutions démocratiques du système politique, valorisant son autonomie et agissant pour les meilleurs intérêts de sa citoyenneté afin de surmonter la crise politique.

L’indépendance des parlements est fondamentale dans la démocratie pour garantir un équilibre entre les pouvoirs de l’État. La membre de l’Assemblée nationale de l’Équateur et présidente de ParlAmericas, Elizabeth Cabezas, a affirmé que « en vertu du principe universel de la souveraineté et du droit à l’autodétermination, nous préconisons la recherche d’une solution imminente afin de réduire la tension politique et sociale à la situation actuelle du pays.»

En tant qu’institution qui promeut la diplomatie parlementaire dans le système interaméricain, ParlAmericas réitère sa profonde vocation démocratique et sa volonté de contribuer au renforcement des institutions parlementaires dans toute la région.


31 janvier 2020

ParlAmericas a participé à la 14e Conférence régionale sur les femmes en Amérique latine et aux Caraïbes

Durant la semaine du 25 au 31 janvier 2020, ParlAmericas a participé à la 14e Conférence régionale sur les femmes en Amérique latine et aux Caraïbes, un organe subsidiaire de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), convoqué tous les trois ans au moins.

Cette conférence avait pour thème « L’autonomie des femmes dans l’évolution des scénarios économiques » et a été organisée dans la ville de Santiago par le Gouvernement chilien. Des ministres, des parlementaires, des représentantes et représentants de gouvernement, des spécialistes et des activistes de toute la région y ont assisté. Elle a constitué un forum servant à évaluer la situation de l’autonomie et des droits des femmes aux niveaux régional et sous-régional, à présenter des recommandations de politiques publiques pour l’égalité des genres, et à faire des rapports nationaux de l’exécution des plans et accords régionaux et internationaux en la matière. Cette année, l’événement a été particulièrement important étant donné les procédures de révision mondiales qui sont en cours pour marquer le 25e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing.

Un résultat central de cette rencontre a été l’adoption de l’Engagement de Santiago, qui reconnaît les avancées et les progrès réalisés dans la région au cours des 25 dernières années, comme le signalent les rapports nationaux remis à la CEPALC et à l’ONU Femmes. Il décrit également les engagements gouvernementaux à adopter des mesures visant à accélérer la mise en œuvre effective du Programme de Beijing et de l’Agenda régional sur le genre.

Le Groupe de travail interaméricain sur l’autonomisation et le leadership des femmes a organisé un événement officiel en parallèle dans le cadre de la conférence, intitulé « Investir dans le leadership des femmes pour faire évoluer les scénarios économiques : leçons et coopération avec le secteur privé ». On comptait parmi les intervenants l’honorable Samantha Marshall, ministre des Affaires de genre (Antigua-et-Barbuda); Carolina Cuevas Merino, sous-secrétaire au Ministère des Femmes et de l’égalité des genres (Chili); Cecilia Flores Castañón, présidente de Women CEO (Pérou); Bridget Lewis, co-fondatrice de SheLeadsIt (Caraïbes); Johnny Méndez, directeur des communications à Medronic (Chili); et Liriola Leoteau de Ávila, défenseuse des droits des femmes (Panama).

Le Groupe de travail, dont ParlAmericas est membre actif, a également tenu une réunion de planification de travail interne en marge de la conférence.


25 janvier 2020

ParlAmericas participe à la 11e session de la Commission interparlementaire de suivi de l’Alliance du Pacifique (CISAP)

Le 23 et 24 janvier 2020, la membre de l’Assemblée Elizabeth Cabezas (Équateur), présidente de ParlAmericas, a participé à la 11e session de la Commission interparlementaire de suivi de l’Alliance du Pacifique (CISAP), qui a eu lieu à Santiago, Chili. A cette occasion, les délégations parlementaires du Chili, Colombie, Équateur et Mexico, ainsi que l’ancienne Ministre et ancienne membre du congrès Ana María Choquehuanca (Pérou) ont participé.

Durant cette rencontre de la CISAP, les déléguées et les délégués ont abordé des thèmes de priorité majeure dans la région, comme l’immigration et le changement climatique. Aussi, il a été question de la situation politique, économique et social en Amérique Latine et l’intérêt des pays membres et associés de l’Alliance du Pacifique à réussir un développement humain selon les attentes de la région.

La membre de l’Assemblée Elizabeth Cabezas (Équateur), a souligné que « des espaces comme celui-ci nous permettent d’accompagner des initiatives multilatérales qui favorisent une grande croissance économique par le biais de la coopération et de l’intégration entre les pays de notre région. Il nous permet également de ratifier à partir du législatif, les mécanismes et les normes par lesquelles se réalisent ces accords de coopération ». La membre du parlement a également souligné la mission de ParlAmericas sur le renforcement de la démocratie et la gouvernance sur l’hémisphère par le dialogue politique coopératif et les bonnes pratiques législatives.

Pour sa part, Mme Choquehuanca a partagé son expérience en mettant en œuvre le Caucus vert multipartite au Congrès de la République du Pérou avec le soutien de ParlAmericas. Elle a expliqué le processus d’établissement des bases pour la mise en œuvre du Caucus, ainsi que les engagements de travail. Elle a également informé de l’engagement du pouvoir exécutif envers le Caucus vert afin de faire progresser la législation relative au changement climatique, aux domaines de compensation environnementales, à la récupération d’écosystèmes forestiers dégradés et à la préservation des zones naturelles protégées. Enfin, elle a évoqué la possibilité de reproduire cette initiative dans d’autres parlements de l’hémisphère.

Pour plus d’information sur le travail de ParlAmericas, visitez www.parlamericas.org et suivez-nous sur les réseaux sociaux à travers de @ParlAmericas.


6 janvier 2020

Communiqué sur le Venezuela

ParlAmericas souhaite exprimer sa profonde inquiétude suite aux événements récents au Venezuela, lors de l’élection du conseil d’administration de l’Assemblée nationale.

Les parlements nationaux sont des institutions essentielles à la démocratie et garantissent l’équilibre entre les pouvoirs de l’État. En vertu du principe universel de souveraineté du peuple et du droit à l’autodétermination, c’est avec respect que ParlAmericas appelle à un dialogue intégrant le pluralisme politique du pays.

La membre de l’Assemblée équatorienne et présidente de ParlAmericas, Elizabeth Cabezas, a affirmé que « nous prônons la reprise du dialogue entre les pouvoirs politiques du Venezuela dans un cadre de respect total des libertés et des mécanismes institutionnels, pour rechercher une solution démocratique et pacifique à la situation actuelle du pays ». Elle a ajouté que « il faut assurer les libertés d’expression et de réunion ». ParlAmericas réitère sa profonde vocation démocratique et sa volonté de contribuer au renforcement des institutions parlementaires dans toute la région.